EFFETS DE LA STIMULATION ÉLECTRIQUE NEUROMUSCULAIRE CHEZ LES PATIENTS INSUFFISANTS CARDIAQUES

Les études qui ont été réalisées ces 20 dernières années, stipulent que la stimulation électrique neuromusculaire des muscles des membres inférieurs, peut constituer un «pont» vers de l’exercice conventionnel, ou une alternative pour les malades souffrants d’insuffisance cardiaque avancée, non conforme ou insensible à l’entraînement physique. En stimulant le travail des muscles squelettiques, la stimulation électrique neuromusculaire augmente la capacité de fonctionnement de la masse musculaire, et de l’endurance chez les malades de l’insuffisance cardiaque avancée.

Il a été prouvé que  la stimulation électrique neuromusculaire a un effet bénéfique sur la capacité fonctionnelle, la fonction endothéliale vasculaire, la qualité de vie et l’activité des enzymes aérobies. Le plus gros avantage important concernant cette nouvelle thérapie contre l’insuffisance cardiaque, se trouve être le fait que la procédure peut être réalisé au domicile du patient, s’il en fait la demande.

Insuffisance cardiaque et réadaptation cardiaque

Le principal symptôme de l’insuffisance cardiaque est la réduction de façon progressive de la capacité fonctionnelle associée à la dyspnée. Cela s’accompagne d’implications pronostiques indépendantes de la fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG). Le processus physiopathologique de l’insuffisance cardiaque peut mener quelques fois à une faiblesse et à une atrophie des muscles squelettiques. Ensuite, au moment où les symptômes affecteront les activités quotidiennes du patient, cela mènera également à un mode de vie casanier, ainsi qu’à un isolement social qui aura des conséquences son pronostic. Le dysfonctionnement des muscles squelettiques lié à l’insuffisance cardiaque avancée, est causé par un déséquilibre persistant dans l’activation des voies anaboliques et cataboliques.

La prise en charge des patients souffrants d’insuffisance cardiaque consiste en un système intégré qui comprend des programmes d’éducation, des programmes de pharmacologie, de thérapie interventionnelle et de réadaptation cardiaque. La Société européenne de cardiologie a recommandé vivement la pratique d’une activité physique soutenue et individualisée, dans le cadre d’un programme de réadaptation cardiaque standardisé. Malheureusement, cette recommandation est suivie par moins de 20% des patients atteints d’insuffisance cardiaque.

Dans la méta-analyse réalisée en 2004, il a été prouvé que sur un total de 801 patients étudiés parmi lesquels 395 avaient reçu un entraînement physique et 406 étaient des témoins, cet exercice a mené à une réduction de 23% du risque de décès ou d’hospitalisation, chez les malades d’insuffisance cardiaque avancée.

Le médecin qui est en charge de la récupération, doit exiger une participation active de la part du malade. Il doit maîtriser le sujet, lui fournir des explications sur les exercices et leurs effets. Il doit faire des démonstrations d’exercices à titre personnel ou en utilisant du matériel visuel, et discuter avec le patient, afin d’améliorer son état mental et l’encourager de façon continue. Le programme de réadaptation cardiaque a pour but d’améliorer l’état clinique des patients, en améliorant les symptômes qui entravent leur tolérance à l’exercice.  Effet de l’entraînement physique chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque sur le stress oxydatif

Des recherches qui ont été appuyées par des méta-analyses, montrent qu’un entraînement physique régulier diminue la mortalité, les accidents cardiovasculaires, les maladies coronariennes, l’insuffisance cardiaque et l’athérosclérose. En effet, l’exercice et l’activité physique régulière neutralisent les effets délétères du vieillissement, non seulement en combattant la sarcopénie, l’obésité et le dysfonctionnement mitochondrial, qui sont les principaux déclencheurs du stress oxydatif et de l’inflammation liés au vieillissement, mais aussi en exerçant des actions anti-oxydantes et anti-inflammatoires supplémentaires.

Stimulation électrique neuromusculaire et insuffisance cardiaque

Le système de stimulation électrique neuromusculaire appliqué aux muscles des jambes, offre la possibilité d’un mode de formation alternatif, et représente une option intéressante pour les malades qui souffrent d’insuffisance cardiaque avancée, et qui sont incapables, non-adhérents ou réticents à faire de l’exercice.

La stimulation électrique neuromusculaire consiste en une stimulation rythmique répétée des muscles squelettiques qui sont dans un état statique. Cela se fait avec l’utilisation des électrodes cutanées, qui sont placés sur les cuisses et les muscles du mollet, à une intensité pouvant entraîner des contractions musculaires visibles. Le stimulateur délivre un courant biphasique de basse fréquence soit 10-25 Hz, avec une amplitude de stimulation qui augmente de manière progressive de 40 à 80 mA, maximisée jusqu’au seuil de douleur du patient.

Il faut savoir qu’il a été démontré que la stimulation électrique neuromusculaire induisait des effets positifs sur la capacité fonctionnelle et les adaptations des muscles squelettiques chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque. Même pour ceux qui sont incapables de participer aux programmes d’entraînement aérobie et / ou de résistance traditionnels avec un stimulus approprié.

COMMENT AMÉLIORER LA CLAUDICATION INTERMITTENTE GRÂCE À L’EXERCICE PHYSIQUE?

Dans le domaine de la médecine, la claudication intermittente est une forte douleur que l’on ressent parfois au niveau des membres inférieurs. Cette douleur arrive lors de la marche et s’évapore quand la personne s’arrête. On peut la ressentir aux pieds, à la jambe, la cuisse et même la fesse. Notons que si souvent un seul côté est attaqué, cela peut être les deux membres inférieures à la fois.

Les facteurs importants pour débuter un programme d’exercice chez les patients avec la claudication intermittente

Les patients qui souffrent de maladie artérielle périphérique comme la claudication intermittente, devraient se soumettre à un test de stress cardiaque sur tapis de course. C’est après cela que le médecin pourra voir si le programme peut être poursuivi sans problème à domicile. Le test de stress en question, a pour objectif de vérifier, si une ischémie coronaire est susceptible de se développer au cours d’un nouveau programme d’exercices de marche. Un test d’effort régulier sur tapis roulant est suffisant pour évaluer l’ischémie coronarienne, auprès de la plupart des malades qui souffrent de maladie artérielle périphérique, avant de commencer un nouveau programme d’exercice. Les patients souffrant de maladie artérielle périphérique, dont le test d’effort de stress sur tapis de base ne montre aucun signe d’ischémie coronarienne, ont la possibilité de poursuivre le traitement par l’exercice.

L’intégration d’un programme de marche sur un tapis roulant

Selon un programme d’exercices supervisés sur tapis roulant, les patients atteints de maladie artérielle périphérique, marchent environ trois fois par semaine pour faire de l’exercice, dans un environnement surveillé. Notons que le programme d’exercices à faire, doit être adapté à chaque patient.

Les patients souffrants de maladie artérielle périphérique, et qui commencent un programme d’exercice pour la première fois, doivent souvent commencer avec seulement 10 minutes d’exercice de marche par séance d’exercices. Selon les preuves actuelles, il devrait être conseillé aux patients souffrant de maladie artérielle périphérique de marcher jusqu’à ce qu’une douleur à la jambe presque maximale, se fasse ressentir. Il est vrai que certaines preuves préliminaires suggèrent que marcher seulement jusqu’au début de la douleur ischémique à la jambe peut avoir des effets favorables. Il est donc conseillé aux patients atteints de maladie artérielle périphérique, de faire de la marche rapide. Cela provoque des symptômes d’ischémie à la jambe dans les dix minutes qui suivent. A ce moment il faut s’arrêter, et une fois que la douleur à la jambe a disparu pendant le temps de repos, il faudra que le patient atteint de maladie artérielle périphérique recommence la marche.

Mise en place d’exercice de marche à domicile

Plusieurs études démontrent que l’exercice à domicile améliore l’efficacité de la marche, chez les patients atteints de maladie artérielle périphérique. Selon des directives de pratique clinique, l’exercice à domicile est une intervention raisonnable pour les patients atteints de maladie artérielle périphérique. L’un des avantages de l’exercice à domicile est qu’il est moins lourd et qu’il est plus pratique pour les personnes souffrant de maladie artérielle périphérique de se promener dans leur quartier, ou même chez eux, plutôt que de se rendre dans un centre de conditionnement physique supervisé.

Les autres alternatives

  • L’ergométrie

En dehors de la marche, il n’y a pas beaucoup de modalités d’exercices qui aient été beaucoup étudiées, chez les personnes souffrant de maladie artérielle périphérique. Cependant, il a été prouvé que l’ergométrie des membres supérieurs et inférieurs apportait des améliorations concernant les performances de marche des personnes atteintes de maladie artérielle périphérique et de claudication intermittente dans plusieurs essais randomisés.

Par exemple, Zwierska et ses collaborateurs ont randomisé 104 participants atteints de maladie artérielle périphérique, dans le cadre d’une intervention en ergométrie aérobie des membres supérieurs. Cet essai a duré 6 mois. Les interventions d’exercice avaient lieu deux fois par semaine et consistaient en un exercice d’ergométrie avec manivelle du bras ou de la jambe, suivi de deux minutes de repos pour un total de dix cycles. Ce qui fait 20 minutes d’exercice par séance. Après les 6 mois, la distance de marche maximale, mesurée par un protocole de marche-navette, avait augmenté de 29% dans le groupe ergométrie des membres supérieurs et de 31% dans le groupe ergométrie des membres inférieurs.

  • L’entrainement à la résistance

L’entraînement en résistance des membres inférieurs a été évalué dans le cadre de plusieurs essais cliniques randomisés menés auprès de participants atteints de maladie artérielle périphérique. Deux essais randomisés ont montré une amélioration significative du temps de marche maximal sur un tapis roulant après 6 mois d’interventions d’entraînement en force.

LA FIBROMYALGIE ET LA THÉRAPIE MANUELLE

La fibromyalgie est une pathologie que l’on retrouve dans le groupe des rhumatismes. Cette maladie se caractérise par une douleur que ressentent les patients de façon généralisée, au niveau des muscles. Les symptômes de la fibromyalgie se traduisent souvent par une hypersensibilité lors du toucher, des maux de tête, des douleurs qui parfois partent de la tête aux pieds, des troubles de sommeil, des raideurs, une fatigue fréquente, etc.

La fibromyalgie, selon la Classification internationale des maladies, est décrite comme une maladie chronique dont l’origine n’est pas encore connue à ce jour, et qui entraîne une douleur faible. A ce seuil, on associe cette douleur à une raideur et une sensibilité des muscles, qui s’accompagnent souvent d’une fatigue générale, de troubles du sommeil, de maux de tête et de pertes de mémoire.

L’OMS à reconnue en 1992, que la fibromyalgie existe, en tant que maladie. Toutefois, il faut savoir que les médecins n’arrivent pas encore à en connaître la cause. Aussi, les polémiques à ce sujet sont nombreuses dans le monde des scientifiques. On soupçonne des anomalies au niveau du système nerveux, des perturbations dues aux hormones, ou à la génétique peut-être. On pense également à des données extérieures, comme un traumatisme par exemple.

Les bienfaits de la thérapie manuelle chez les patients de fibromyalgie

La thérapie manuelle fait du bien au corps, et permet de soulager efficacement les symptômes de la fibromyalgie, et même de la guérir. Plusieurs spécialistes peuvent se charger des patients. Il s’agit des ostéopathes, des étiopathes, des kinésithérapeutes, etc. A l’aide de massage et d’exercices adaptés, ils arrivent à soulager le patient. Il existe plusieurs thérapies manuelles selon le spécialiste, dont les principales thérapies manuelles sont : la chiropraxie, l’ergothérapie, de la kinésithérapie, de l’ostéopathie et pour les autres. Il y a aussi, l’acupressure, la biokinergie, le drainage lymphatique, l’étiopathie, la fasciathérapie, et la technique Bowen

Effets de la thérapie manuelle dans la régénération musculaire

Un groupe piloté par David J. Moone a évalué en 2016, la régénération de muscles gravement blessés, grâce à des compressions mécaniques cycliques. Ces dernières sont conduites par l’utilisation conjointe d’aimants externes et de ferrogels biphasiques, et ont comme mode alternatif de délivrance, plusieurs facteurs de croissance, tels que l’insuline. Pour le facteur de croissance ou IGF, le facteur de croissance des fibroblastes-2 ou FGF-2, entre autres. Cette étude s’était basée sur l’observation du fait que le muscle squelettique et les ellules satellites, sont sensibles aux signaux biophysiques micro-environnementaux, comme par exemple le chargement mécanique et l’activation de pro-géniteurs, le tout, combiné à l’étirement.

Pour le traitement, cela consistait à stimuler à 1 Hz pendant 5 min, et ce toutes les 12 heures, en approchant et en rétractant un aimant, du muscle antérieur du tibial, au ferrogel qui est implanté par voie sous-cutanée sur un modèle murin d’ischémie. Le modèle murin a été induit par la myotoxine. Les muscles endommagés dans ces modèles entraînent une nécrose musculaire importante, une fibrose et une perte de la fonction contractile, si elles ne sont pas vite prises en charge.

Selon des résultats d’un test sur des souris, deux semaines après les traitements, les souris ont présenté une taille de fibre musculaire moyenne, qui est supérieure à celle des fibres non traitées, ainsi qu’une force contractile maximale trois fois plus grande. Cela montre une régénération musculaire plutôt efficace. Cependant, on peut constater que l’effet ne concerne que la partie traitée et conduit à une réduction des macrophages M1 dans les tissus. Ce qui suggère un rôle immuno-modulateur puissant pour les compressions mécaniques cycliques. Ce traitement conduit à une hausse temporaire de la concentration en oxygène intramusculaire, qui reste élevée jusqu’à la fin de la stimulation. Toutefois, le traitement n’a eu aucun impact sur l’angiogenèse selon la densité capillaire moyenne non modifiée dans les sections musculaires, et aucune différence n’a été constatée pour le marqueur endothélial.

Impact de la thérapie manuelle sur le soulagement de la douleur

Au 19e siècle, le premier modèle animal de nociception a été décrit, et depuis cette époque, plusieurs interventions et stratégies ont été utilisées pour simuler le mécanisme de la blessure. Parfois, il s’agit d’interventions mécanique, thermique, neuropathique, inflammatoire ou autre, sur le tissu atteint. Par exemple, les modèles neuropathiques sont générés par une chirurgie de ligature du nerf spinal, une constriction chronique ou une lésion du nerf sciatique ; tandis que la douleur inflammatoire se produit généralement par injection de différentes substances telles que la capsaïcine ou l’adjuvant complet de Freund, ou le carraghénane irritant.

Récemment, des modèles de rongeurs imitant les signes et symptômes de la fibromyalgie, ainsi qu’une hyperalgésie persistante sans lésion manifeste des tissus périphériques, et aussi du syndrome de fatigue chronique, y compris une allodynie mécanique, et une hyperalgésie sans signes d’inflammation ni de lésions, mais une microglie activée ont été développé. Alors que de différentes méthodes, telles que des insultes musculaires répétées avec des injections d’acide, l’appauvrissement en aminés biogènes et le stress, ont été utilisées pour le premier modèle, qui est un stress continu multiple, logé dans une cage avec une faible quantité d’eau faisant 1,5 cm de profondeur a été utilisé pour la seconde. Bien que ces modèles reproduisent certains des symptômes des patients atteints de fibromyalgie et de syndrome de fatigue chronique, ils ne reproduisent probablement pas ces maladies complexes. C’est pour cette raison qu’il est recommandé de faire preuve de prudence au moment de la traduction des résultats à la clinique.

Le meilleur accès aux soins avec la kinésithérapie à domicile pour les personnes avec limitation d’autonomie

La fibromyalgie provoque en générale des contractures musculaires, qui souffrir les patients. Les séances avec le kiné permettent aux patients d’être soulagés, à travers des massages et des exercices. La kinésithérapie est souvent prescrite par le médecin traitant, en complément du traitement en cours. Selon le cas, le kiné peut se déplacer au domicile du patient, pour y faire les séances de massages et d’exercices. Cela arrive souvent, lorsque le patient est dans l’incapacité de se rendre chez le kinésithérapeute.

LA FRAGILITÉ DUE À LA SARCOPÉNIE

Encore appelée dystrophie musculaire provoquée par l’âge, la sarcopénie est un phénomène qui découle de la perte de la masse musculaire, ainsi que de la force et des fonctions des muscles. Cela arrive progressivement et de façon élevée dans le processus de vieillissement. C’est à l’âge de 30 ans que le tissu musculaire de l’homme, commence une lente dégénérescence, qui s’accélère à partir de 50 ans d’âge. A 70 ans, 50% de la masse musculaire d’un homme est perdu. Elle est remplacée par du tissu adipeux.

La fragilité, due à la faiblesse musculaire et qui cause la plupart du temps, une vitesse de marche lente, est souvent attribuée à la sarcopénie. Cette diminution de la masse musculaire liée au vieillissement, conduit à une faiblesse au moment des efforts physiques chez les personnes âgées. Puisque les personnes fragiles, surtout ceux qui demeurent dans des établissements spécialisés, risquent une carence alimentaire et un manque d’activité physique, il est impératif de détecter les interventions rapides concernant leur nutrition et les exercices nécessaires pour préserver et conserver la masse musculaire chez ces personnes âgées et fragiles de surcroît.

En se basant sur la genèse à facteurs multiples, une approche interdisciplinaire a vu le jour. Il associe des interventions de nutrition et d’exercice afin de contrecarrer la complexité de la pathogenèse, des syndromes gériatriques. Les interventions d’exercice, comme l’entraînement en résistance, ont été utilisé seul ou avec un entraînement associé à plusieurs composants, avec des tâches d’aérobic, d’équilibre et de fonction. Ces interventions ont été utilisées comme une manière efficace d’apporter une amélioration à la fonction musculaire. C’est également une manière d’augmenter la masse musculaire en faisant une stimulation de synthèse des protéines musculaires chez les personnes âgées.

Amélioration de la sarcopénie avec l’exercice

  • Cas de l’exercice d’endurance

Pour les personnes âgées qui souffrent de la sarcopénie, faire des activités d’endurance, pourrait améliorer leur équilibre, ainsi que leur appétit. Cela leur permettra également d’augmenter la capacité d’adaptation de leurs muscles, de même que leur capacité respiratoire. L’endurance amène à augmenter la synthèse protéique musculaire, sans que la force musculaire ne soit sollicitée. Avec les exercices en force contre la résistance, la qualité musculaire augmente de façon rapide, de même que la force musculaire.

Lors de la prévention contre la perte d’autonomie, deux sortes d’exercices sont souvent combinés. Concernant le premier genre d’exercice, il s’agit de l’aérobic, avec la natation, la course à pieds, la marche, etc. L’aérobic améliore le fonctionnement des muscles, et réduit le tissu adipeux. Les activités quotidiennes deviennent alors plus aisées.

Selon des études, pratiquer l’endurance de façon régulière pour une personne âgée encourage la synthèse protéique musculaire. Ainsi, en faisant la marche, et des exercices d’équilibre, la posture de la personne est renforcée, et l’instabilité ne se déclenche pas tôt.

  • Cas de la force contre résistance

Ces exercices sont faits à faible intensité, et dans un rythme moins fréquent que l’endurance. La force et l’épaisseur du muscle extenseur du genou, s’en retrouvent augmenter. Leur faible intensité fait qu’ils conviennent très bien aux personnes âgées.

En pratiquant de l’exercice physique, l’équilibre nutritionnel est aussi maintenu, car la prise de l’âge entraîne la diminution de manière progressive, de l’apport alimentaire. Ce qui peut causer à la longue, une dénutrition et des carences dans l’alimentation de la personne. Il s’agit souvent du manque de certaines vitamines ou d’oligoéléments. En pratiquant de l’exercice physique, le patient aura des sensations de faim, provoquées par son augmentation d’activités, qui lui demandera beaucoup de dépenses énergétiques.

Notons que pour plus d’efficacité, des exercices d’assouplissement doivent être compris dans l’activité physique, comme par exemple, des étirements, du Taï Chi, etc. cela permettra de maintenir des entraînements d’équilibre, des amplitudes articulaires, etc. Notons que pour prévenir la diminution de masse musculaire, il faut plus qu’une activité de loisir. En effet, l’activité physique de loisir pour les personnes âgées, améliore leur maintien, réduit la fatigue, prévient les chutes et conduit à une bonne qualité de vie.

Effets sur la force des jambes et mobilité

L’effet de la supplémentation en protéine et de l’entraînement physique sur les changements de la force des jambes à propos des personnes âgées et fragiles, a été déterminé en mesurant : la puissance musculaire du quadriceps, à l’aide de deux essais contrôlés et randomisés (ECR), de la force maximale à la répétition d’une presse de cinq ECR, de la force isométrique maximale du genou pour quatre ECR, et enfin de la force isocinétique du genou pour deux ECR. L’analyse combinée dérivée de 13 ECR, a montré un effet significatif de l’entraînement supplémentation en protéine et exercice, sur les changements de la force des jambes, dans le temps que va durer le suivi.

L’effet thérapeutique de l’exercice physique sur la fonction physique a été évalué à l’aide de différents tests de mobilité, tels que : le temps de montée de la chaise par huit ECR, chronométré par minute, et une batterie de performances physiques courtes par trois ECR, ainsi que des activités de la vie quotidienne par cinq ECR. Les parcelles forestières pour toutes les mesures de la fonction physique, ont prouvé un effet significatif à la faveur de l’entraînement physique en plus de la supplémentation en protéine à l’exception des activités de la vie quotidienne.

Le meilleur accès aux soins avec la kinésithérapie à domicile pour les personnes à autonomie limitée

La sarcopénie change radicalement la qualité de vie la personne qui en souffre, ainsi que ces capacités fonctionnelles. Il est vrai qu’il touche surtout les personnes âgées, mais il peut se déclencher également chez les plus jeunes. Pour le moment, le traitement le plus efficace reste l’activité physique et elle peut être réalisée avec des instruments ou sans. Il est souvent recommandé de faire appel à un professionnel pour la pratique de ces exercices car, des paramètres doivent être pris en compte et le professionnel saura quel exercice convient à qui, et dans quelle mesure. Le kinésithérapeute qui est contacté dans ces cas, en tant que professionnel, fera avant tout, une évaluation médicale de son patient. Selon le cas, le kiné peut décider de suivre le patient à son domicile, surtout s’il a du mal à se déplacer.

LES EFFETS DE LA RÉÉDUCATION SUR UN PATIENT CRITIQUE

Il est vrai que la rééducation précoce n’a pas d’effets significatifs sur la durée du séjour du patient critique, et sur le nombre de cas de faiblesses acquis dans l’unité de soins intensif. Toutefois, la rééducation précoce a eu un impact non négligeable sur l’état fonctionnel du patient critique, sa force musculaire, sa durée de la ventilation mécanique, sa capacité à marcher à la sortie de l’hôpital et il acquiert également une meilleure qualité de vie.

La réadaptation et la mobilisation précoce sont alors associées à une probabilité accrue pour le patient, de pouvoir marcher plus longtemps à sa sortie. La rééducation précoce est attribuée à une augmentation de la capacité fonctionnelle et de la force musculaire du patient critique. Sa distance de marche se trouve être améliorée et il bénéficie d’une meilleure la qualité de vie, liée à la santé. Un cycloergomètre et une stimulation électrique peuvent être utilisés pour maintenir la force musculaire du patient critique. Il faudra plus de recherches pour pouvoir établir des preuves plus solides.

Le concept de mobilisation précoce. Le concept de mobilisation précoce est très vaste, complexe et interdisciplinaire. En effet, ça consomme de l’énergie et comporte des aspects physiques et psychologiques. Cela comprend des activités qui produisent des mouvements comme : pratiquer de l’exercice actif dans les membres, bouger activement, se rouler dans le lit, s’asseoir au bord du lit, ou autres. La mobilisation est définie en générale comme une activité physique qui, lorsqu’elle est exercée avec une intensité appropriée, elle peut procurer des bienfaits physiologiques à l’organisme du patient, en agissant sur la circulation, la perfusion centrale et périphérique, la ventilation ou l’état de conscience. Le terme précoce désigne les activités qui sont menées à partir de la stabilisation physiologique initiale, et qui se poursuivent pendant le séjour en unité de soins intensifs (USI).

La mobilisation précoce des patients est une méthode sûre, réalisable et qui donne des résultats positifs chez les patients en USI. Toutefois, cette pratique n’est pas répandue à toutes les unités. Dans la littérature on trouve diverses thérapies de mobilisation et des revues systématiques antérieures. Trois parmi eux étudient les effets de la rééducation précoce sur des patients se trouvant sous ventilation mécanique. Une autre des thérapies se focalise sur des interventions qui visent à prévenir le conflit. Il y en a aussi qui examine les interventions servant à améliorer la capacité physique des patients critiques, qui parviennent à survivre à leur maladie. Analyser les effets de la mobilisation précoce chez les patients gravement malades, est d’une importance capitale, et le but de la revue systématique, est de passer en revue la littérature traitant de la réhabilitation et de la mobilisation précoce.

Les bénéfices des mobilisations précoces dans un état critique

Resultado de imagen de tromboflebitisLorsqu’un patient a subi une hospitalisation et/ou a été alité pendant une longue durée, cela peut avoir de sérieuses conséquences sur son bien-être et sur sa santé. En effet, rester couché de façon immobile pendant longtemps, entraîne le risque de formation de caillots de sang dans les poumons du patient. Cela peut également entraîner des complications sur la peau, la diminution de force, la perte de la masse musculaire, des complications respiratoires, l’incontinence, et biens d’autres choses.

Il est alors très important de faire faire des mouvements aux patients, et le plus tôt est le mieux. D’ailleurs, il est souhaitable de commencer pendant l’hospitalisation, que d’attendre forcément, qu’il soit libéré. La mobilisation précoce permettra alors au malade de débuter ses séances de rééducation, bien plus tôt. Cela apportera une amélioration à sa convalescence, qui s’en trouvera accélérée, par une stimulation de la circulation sanguine. Aussi, la mobilisation précoce réduit chez les patients alités longtemps, les risques d’infections et de complications diverses.

La réhabilitation et la mobilisation précoce du patient, consistent à lui faire faire des exercices de positionnement, ainsi que de repositionnement. Il s’agit également d’activités physiques, et le patient est encouragé à passer plus de temps, en dehors de son lit d’hospitalisation. Il est encouragé à essayer de se mettre en position debout, de marcher, d’exercer les gestes normaux du quotidien. Toutefois, cela demande de l’assistance physique, pour éviter des risques de chutes et autres.

Cette assistance est fournie par le personnel du centre de santé ou un kinésithérapeute. Elle consiste par exemple à aider le patient à se mettre en position assise et à le soutenir. A aider le patient dans ses divers déplacements, et à changer de position. A l’aider à travailler son équilibre à se mettre en position debout ou en position assise, selon le cas. A tester ses réactions, les réflexes et les réponses qu’il peut avoir. A l’entraîner à remarcher, à faire des exercices dans un lit.

Mobilisation précoce, grâce à la kinésie à domicile pour les patients critiques

Pour une mobilisation précoce à domicile, le masseur-kinésithérapeute est le professionnel qui peut aider le mieux. En effet, il est spécialisé dans la rééducation du corps, et il saura aider le malade à avoir un bon maintient et à récupérer facilement sa capacité à faire des mouvements. Le masseur-kinésithérapeute à un rôle important à jouer pour les patients critiques. Déjà, les médecins le prescrivent à leurs patients critiques, et il travaille en collaboration avec le personnel soignant. La prise en charge que le kiné proposera à son patient, dépendra de plusieurs facteurs dont : l’âge du patient, la maladie dont il souffre, son état physique général, et autres.

Lorsque le kiné prend en charge le patient, le travail peut commencer bien avant que le patient ne rentre chez lui. Sinon, cela se passe habituellement au cabinet du kinésithérapeute selon un programme préétablit. Toutefois, chez les patients critiques à mobilité réduite, le kiné peut se déplacer chez eux, et leur faire faire des séances de rééducations, à domicile. Notons que cela peut parfois générer des difficultés, à cause du manque de matériels adéquats.

Le kiné va aider et encourager le patient à faire une activité physique régulière adaptée. Cela permettra au patient d’habituer son corps de manière progressive à l’effort.

QU’EST QUE CELA MALADIE DE BPCO?

La Broncho-Pneumopathie Chronique Obstructive ou la BPCO est un groupe de maladies pulmonaires, qui cause une limitation de flux d’air dans les poumons. Ce qui rend la respiration difficile pour les patients. Malheureusement, la BPCO est une maladie incurable, mais des traitements existent, pour soulager les patients. Les symptômes les plus visibles sont : la respiration qui siffle, l’essoufflement, la toux chronique, etc.

Un dysfonctionnement des muscles squelettiques peut entraîner une diminution de l’activité chez un patient atteint de BPCO. Cependant, la composante essentielle de la prise en charge de la BPCO étant la réadaptation pulmonaire, cette dernière peut soulager la dyspnée et la fatigue, améliorer la tolérance à l’effort et la qualité de vie liée à la santé du patient. Elle peut également amener à réduire les hospitalisations et la mortalité chez les patients concernés par cette maladie. La pratique de l’exercice est un élément clé de la réadaptation pulmonaire. En effet, elle comprend l’évaluation de l’exercice et la thérapie d’entraînement, qui conduit après le calcul à mettre au point des thérapies d’exercice détaillées, qui peuvent inclure des exercices d’endurance, de force et des exercices respiratoires. Bien que différentes méthodes et thérapies de réadaptation pulmonaire aient été utilisées chez des patients atteints de BPCO, le but est de développer une prescription d’entraînement physique de manière individuelle. Plus d’études sont nécessaires pour étayer les preuves et examiner les effets des avantages sur le long terme de l’entraînement physique pour les patients atteints de BPCO à chaque stade de la maladie.

L’entraînement physique et la BPCO

La formation à l’exercice n’a que des avantages pour les patients atteints de BPCO, quel que soit leur âge, leur sexe, leur degré de dyspnée ou la gravité de leur maladie. Tous les patients atteints de BPCO ayant une capacité physique ou un niveau d’activité physique réduits devraient être recommandés afin de pouvoir bénéficier d’un entraînement physique. Il existe différentes sortes d’entraînements, et la prescription devrait être faite de manière individuelle selon l’état du patient.

Entraînement d’endurance

L’entraînement en endurance améliore chez les patients de la BPCO, l’hyperinflation et la dyspnée à l’effort induites par l’exercice, la récupération de la fréquence cardiaque, ainsi que la lutte contre le dysfonctionnement musculaire. La marche sur tapis roulant ou sur le sol ; ou le vélo à ergomètre cycliste, sont généralement recommandées pour l’entraînement en endurance. La marche au sol augmente surtout la capacité de marche en endurance comparée au cyclisme. L’entraînement des membres supérieurs est aussi important chez les patients de la BPCO, comme les régimes aérobiques qui comprennent un entraînement à l’ergomètre pour le cycle du bras. Les biceps, les triceps, les deltoïdes, les grands dorsaux et les pectoraux sont les muscles typiques à entraîner.

 

L’essoufflement est le principal symptôme visible après la marche, alors que l’effort des jambes ou la fatigue du quadriceps est un symptôme peu fréquent sur les patients de la BPCO. Si le patient a besoin d’apporter des améliorations sa capacité de marcher, la marche sur le sol peut être le meilleur moyen pour lui d’y arriver. L’entraînement au vélo entraîne souvent la fatigue des quadriceps. La formation cycliste sur une jambe réduit la demande métabolique totale et apporte des améliorations à la capacité aérobique par rapport à une formation classique sur deux jambes chez les patients atteints de BPCO

 stable.

Exercice de force et endurance

 

Chez les patients atteints de BPCO, l’atrophie et la faiblesse musculaires sont fréquentes et l’exercice en endurance n’a pas beaucoup d’effets sur ces deux problèmes. Plusieurs études ont montré par contre que la musculation peut améliorer aussi bien la force musculaire, la qualité de vie du patient, la capacité d’entraînement chez les patients atteints de BPCO et les jambes, sont des méthodes couramment utilisées dans les exercices de musculation.

Entraînement des muscles respiratoires

L’entraînement des muscles respiratoires, surtout celui des muscles inspiratoires chez les patients atteints de BPCO, conduit à une amélioration de la force et de l’endurance des muscles inspiratoires. Il conduit également à une amélioration de la capacité fonctionnelle, de la dyspnée, ainsi que de la qualité de vie, au cours du traitement de la réadaptation pulmonaire. L’approche la plus fréquente concernant l’entraînement des muscles respiratoires, utilise des appareils respiratoires à seuil ou résistants. Il s’agit par exemple de l’entraîneur de muscles inspiratoires Threshold, PowerBreathe.

Stimulation électrique neuromusculaire (NMES)

Le NMES est une méthode alternative, utilisée pour améliorer la force et la capacité physique du quadriceps chez les patients atteints de BPCO modérée ou sévère. Le NMES utilise divers dispositifs, comme : le courant basse fréquence, le courant moyenne fréquence, les impulsions mono polaires, bipolaires, etc. Des études passées ont montré que le SNSE à basse fréquence ou à haute fréquence, constituait une modalité de rééducation appropriée chez les patients atteints de BPCO sévèrement dyspnéique. Ce constat est le même que celui d’une étude réalisée chez des patients qui présentent une exacerbation aiguë de la BPCO, à une fréquence d’intensité NMES de 35 ou 50 Hz. La fréquence exacte pour les patients présentant divers stades de BPCO doit être déterminée par d’autres études supplémentaires, à l’aide d’échantillons de taille réduite et d’essais randomisés.

Autres méthodes de formation

D’origine chinoise, le tai-chi peut être utilisé comme un exercice systématique de callisthénie. Il est reconnu comme étant un exercice d’intensité modérée chez les patients atteints de BPCO. C’est un exercice fiable, et qui obtient une capacité fonctionnelle et une fonction pulmonaire meilleures, que les soins habituels chez les personnes atteintes de BPCO. De nos jours, le tai-chi comporte différents styles dont les pratiqués sont : Chen, Yang, Wu et Sun. La formation recommandée est que l’intensité de la pratique du Tai Chi atteigne un niveau modéré chez les personnes atteintes de BPCO.

Le yoga est considéré comme un traitement complémentaire approprié chez les patients atteints de BPCO. En effet, il consiste en une respiration coordonnée par les mouvements et une forme physique à faible impact. Les programmes de yoga apportent une amélioration à la capacité d’exercice et à la qualité de vie du patient.

L’ACTUALITÉ DES MALADIES CHRONIQUES INVALIDANTES

Les maladies chroniques invalidantes constituent un handicap assez répandu, et environ une personne sur cinq en souffre en France. Il s’agit du diabète, des hépatites, des maladies cardiovasculaires, de l’insuffisance rénale chronique, des cancers, des maladies respiratoires, et bien d’autres maladies qui peuvent être handicapantes. En effet, les patients peuvent se retrouver limités dans leur mobilité au quotidien, entraînant alors une prise en charge au cours de la période de crise, qui peut être de quelques heures ou de quelques années, suivant les cas. Les maladies chroniques sont presque toujours de longues durées. Elles évoluent dans le temps, sont souvent invalidantes de façon partielle, et peuvent générées des complications.

Tellement nombreuses, les maladies chroniques ne sont pas encore bien connues par les organisations du travail. De ce fait, leurs effets sont méconnus et le personnel et les dirigeants des entreprises, ne sont pas souvent au courant des difficultés que peuvent rencontrer les personnes visant avec une maladie chronique. Malheureusement, cela entraîne dans bien des cas, l’isolement de l’employé par ses collègues.

Les personnes souffrantes de maladies chroniques rencontres des difficultés lors de la réinsertion dans le monde professionnel, lorsqu’elles ont dues abandonner leur précédent emploie, ou de la reprise d’emploi. En effet, cela représente une grande source d’angoisse pour eux, à cause des effets secondaires dus à la maladie et aux traitements comme la fatigue. Le temps d’arrêt de la maladie peut jouer également et provoquer du stress. Tout cela engendre chez les patients qui reprennent le travaillent, la peur de parler de leur maladie, la peur de ne plus être à la hauteur ou d’être regardé autrement. Par ailleurs, le fait d’avoir à quitter la maison, de se réorganiser à cause des traitements et de la longue absence du lieu de travail, le fait de devoir se familiariser à nouveau avec les outils de travail etc. sont tout autant de chose que doivent gérer les patients, lorsqu’ils reviennent de longs traitements.

Toutefois, malgré la peur du jugement, du rejet ou parfois de la pitié des autres qui les poussent à cacher leur maladie, une grande partie des patients atteints ont la capacité et volonté de continuer leur travail. Aussi, selon des études, le travail aide les patients à améliorer leur qualité de vie. En reprenant le travail, ils entament une étape, qui va les aider à se reconstruire et à guérir.

Notons que depuis l’année 2005, les maladies chroniques invalidantes sont considérées comme un handicap de façon officielle. Aussi, il est important de faire taire les préjugés, pour donner la chance aux patients de s’épanouir dans leur vie professionnelle, malgré la maladie.

Importance de la réhabilitation pour les maladies chroniques

On ne le sait pas, mais la première cause au monde de décès, est la maladie chronique. Il faut dire que les maladies chroniques sont en général accompagnées de période d’invalidité, mais également de risques de complications. Ce qui a pour résultat de compromettre la qualité de vie du malade.

Resultado de imagen de ejercicio terapeutico edad avanzadaLa réhabilitation des patients est une solution thérapeutique qui permet aux patients d’être accompagnés de façon individuelle dans une démarche de soin transversale. En générale, un programme est transdisciplinaire est proposé au malade. Les entraînements sont souvent suivis individuellement. Les patients pratiques des activités physiques qui leurs sont adaptées, grâce à la kinésithérapie. Leur alimentation est rééquilibrée pour répondre à leur nouveau besoin nutritionnel, et ils bénéficient d’accompagnement psychologique.

Tout cela permettra au patient de changer de comportement en ayant une connaissance plus approfondie de son mal. Il pourra mieux gérer son alimentation et s’intégrer plus facilement lors de la pratique d’activités physique. Le patient a alors un meilleur contrôle sur sa vie au quotidien et gère mieux sa maladie. Il s’organise mieux et sa qualité de vie s’en retrouve grandement améliorer.

Les bienfaits de la rééducation pour les maladies chroniques

Pour les malades atteints de maladies chroniques invalidantes, des soins coordonnées et réguliers leur sont très souvent nécessaires, selon le mal dont il s’agit. La réhabilitation leur permettra d’apprendre à mieux se gérer, afin de prévenir de possibles complications. Cela passe par la rééducation mais cela devra se faire accompagner d’un professionnel comme le kinésithérapeute par exemple. En effet, il peut y avoir des risques à le faire lorsque l’exercice n’est pas adapté. Ainsi il peut y avoir de dégâts aux muscles, aux articulations et même aux os.

Il ne s’agit pas de se mettre à faire beaucoup d’activités intenses, puisqu’il faut donner le temps au corps, le temps de se remettre de la maladie, selon les dégâts qui ont été causé. Le professionnel tient compte de la fatigue du patient, de son manque de motivation, et autres, pour établir un programme qui lui sera le plus adapté. Il faut noter que certains patients, sont toujours sous traitement, avec une situation médicale plutôt instable. Leur rééducation est alors compliquée à suivre hors du centre de rééducation par les professionnels qui les suivent, lorsqu’ils sont autorisés à rentrer chez eux. Cependant, les patients de maladies chroniques doivent être suivis régulièrement et pour cela, la rééducation à domicile est une bonne solution.

Une meilleure rééducation, grâce à la kiné à domicile

Les patients qui ont souffert de maladies chroniques, ont souvent une préférence pour la réhabilitation ou la rééducation selon le cas, chez eux, à domicile. Un peu comme pour les accidentés ou les patients qui ont passés une longue durée dans un centre hospitalier. La rééducation à la maison peut s’avérer être assez compliqué, à cause de la distance ou de la quantité des séances, qui peut être revue à la baisse.

Beaucoup de patients ont du mal à se rendre chez le kiné pour les séances de rééducation. Alors c’est le kinésithérapeute qui se déplace vers eux, pour les aider à l’autorééduction, comme on appelle la rééducation à domicile. Cela représenterait même une certaine économie, selon les organismes d’assurance-maladie. En effet, lorsqu’elle est faite à domicile, il y a la possibilité pour que la rééducation soit fragmentée. Ainsi, elle pourra être répétée selon les besoins du patient.

QUE SAVONS-NOUS DU COMPORTEMENT SÉDENTAIRE ET DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE?

Il n’est pas toujours aisé de connaître le terme exact à employer entre une personne entraînée ou une personne active, une personne sédentaire ou une personne inactive. Très souvent les adjectifs utilisés ne sont pas les bons. Dans ce but, il y a eu des recherches pour clarifier ces termes et ses recherches ont été menées par les membres du Réseau de recherche sur le comportement sédentaire (SBRN). L’année 2017 a connu un consensus de terminologie à propos des différences entre ces concepts.

Quand on parle d’activité physique, il s’agit de tout mouvement du corps, qui est généré par la contraction des muscles du squelette, et qui tendent à augmenter la dépense en énergie au-dessus du taux métabolique, lorsque le corps est au repos. Cela se caractérise par la modalité, la fréquence, l’intensité, la durée et le contexte de la pratique. Depuis l’an 1985 et ce, grâce à Caspersen, l’exercice physique est considéré comme une sous-catégorie de l’activité physique, lorsqu’elle est planifiée, structurée, répétitive et favorise le développement et le maintien de la forme physique.

Pour les comportements sédentaires, il s’agit de toutes dépenses énergétiques inférieures ou égales à 1,5 MET (équivalent métabolique), lorsque la personne est en position assise, allongée ou couchée. Le principal indicateur utilisé pour déterminer le temps consacré à un comportement sédentaire, est le temps passé devant un écran.

Les comportements sédentaires pourraient ne pas avoir les mêmes conséquences physiologiques pour tous. Cela dépendrait de la nature exacte de chaque comportement, et du point de vue d’où il est observé, biologique ou énergétique. Les activités sédentaires qui demandent un effort cognitif induisent l’augmentation de concentration de cortisol, l’instabilité glycémique, un apport énergétique, et une diminution de l’équilibre parasympathique ou sympathique. Ce genre d’implications physiologiques est à prendre en compte à cause des comportements sédentaires, qui impliquent des tâches cognitives, et qui ont le profil d’une activité qui nécessite peu de mobilité, avec une composante de stress neurogène.

L’activité physique et le sédentarisme : les effets pour la santé au travail

De plus en plus, on suggère que le lieu de travail soit considéré comme un endroit où il est possible de pratiquer de l’activité, vu le nombre d’heure que les employés y passent chaque jour. Cela conduira à lutter contre le sédentarisme puisque la plus part de temps, les employés travaillent en position assise.

En 50 ans, la prévalence des métiers sédentaires aux USA a connu une hausse de 20%, et au même moment, les métiers où les employés sont physiquement actifs, ont diminués. En France, la majorité des employés sont assis à leur bureau pendant 10 heures par jour de travail. De plus, ce comportement sédentaire ne s’arrête pas au travail, et se poursuit en dehors des heures de travail.

Pour avoir des résultats efficaces, des programmes et des interventions d’activités physiques devraient être proposés aux employés qui travaillent dans l’enseignement supérieur, afin d’augmenter leur niveau d’activité. Il faudra également mettre en place des stratégies qui vont servir à briser cette période sédentaire. Il a été démontré que parmi les employés qui passent au moins 7h par jour, assis à leur bureau, les indicateurs de santé comme le tour de taille, l’indice de masse corporelle ou la masse grasse ne sont pas plus améliorer chez ceux qui sont à la fois actifs et inactifs. Ce qui suggère un potentiel impact négatif du temps sédentaire, sur le niveau d’activité physique effectué. Les employés du secteur tertiaire sont les plus concernés par ces résultats, et les interventions doivent alors les viser.

Pour pallier au problème que représente le sédentarisme pour les employés, notamment pour leur santé, il a été proposé des postes de travail debout, même si dans cette position, l’inactivité demeure. Toutefois, cette position est supérieure au 1,5 MET, soit 2 MET. La position debout n’est donc pas un comportement sédentaire. C’est une posture passive mais, des études ont prouvés cependant qu’elle n’augmente pas de manière significative la fréquence cardiaque et la dépense énergétique par rapport au repos. D’après les auteurs, les quelques augmentations qui sont observées de cette fréquence cardiaque et des dépenses énergétiques, sont surtout dues aux mouvements effectués par le sujet, pour passer de la position assise à la position debout. Après cela, il revient aux valeurs de repos, surtout chez les personnes économes en énergie. Aussi, certaines études n’ont pas trouvées d’impact à l’allocation de bureau debout, par rapport à la position assise classique, sur les profils métaboliques et la composition corporelle des employés du secteur tertiaire, qui sont les plus visés.

Tout cela peut expliquer la raison pour laquelle faire des pauses assises de façon régulières, peut conduire à améliorer la santé, plus que de rester debout passivement de manière permanente. Au cours de leurs recherches, Bailey et Locke ont démontrés qu’il n’y a que les pauses actives, qui consistent en de brèves périodes d’activité d’intensité légère. Elles représentent environ 2 minutes de marche toutes les 20 minutes. Mais, les pauses debout passives pourraient améliorer la santé cardio-métabolique chez les employés du secteur tertiaire.

Même si des recherches plus approfondies sont nécessaires sur les impacts exacts des pupitres debout et des pauses régulières, il nécessaire de conseiller une position debout active, telle que des pupitres de marche et de cyclisme, ou des pauses, et ce, quel que soit le niveau d’activité physique, effectué par les employés. Même si les nouvelles études sont justifiées, certains résultats prometteurs tendent à démontrer les effets bénéfiques d’activités comme la marche à pied ou à vélo sur la santé en général, le bien-être et les performances cognitives liées au travail chez les employeurs du secteur tertiaire. Des découvertes récentes ont aussi souligné les avantages cardio-métaboliques, qui ont été obtenus en interrompant le temps d’une position assise, et en utilisant des pupitres de marche actifs par rapport à une position assise prolongée. Des recherches futures vont devoir prendre en compte une variabilité interindividuelle potentielle dans les réponses à de telles stratégies. En effet, certaines personnes peuvent par exemple adopter des mécanismes de compensation, conduisant à une augmentation de la sédentarité en dehors du travail.

QUAND LE VIEILLISSEMENT PROVOQUE LA DÉGRADATION DU SYSTÈME IMMUNITAIRE

Le phénomène appelé immunosénescence ou immunopause, est une dégradation du système immunitaire, due au vieillissement. Il est caractérisé par plusieurs maux dont souffrent les personnes âgées, à savoir, l’altération de leur fonction immunitaire (ce qui est quantifiée par une réduction de l’immunité humorale et cellulaire), l’augmentation de l’inflammation et de l’oxydation, le contexte inflammatoire et oxi-inflammatoire, la production et la libération d’auto-anticorps conduisant à l’apparition de troubles auto-immuns, etc.

La dégradation du système immunitaire due au vieillissement est surtout générée par des facteurs biologiques comme par exemple la génétique, ou des interactions avec des facteurs environnementaux telle qu’une exposition à des agents infectieux, notamment le CMV, encore appelé le cytomégalovirus. Ils entraînent des altérations métaboliques qui ont pour cause un mode de vie malsain. Il peut s’agir de mauvais exercices pratiqués, d’un régime alimentaire inadéquat, de stress ou de trouble physiologique prolongé. Le vieillissement a d’influence surtout sur l’immunité à travers les changements de la structure et de l’activité du thymus que l’on nomme atrophie du thymus ; et de la réduction de la lymphopoïèse primaire.

Notons que le vieillissement est associé à une réduction de lymphocytes T naïfs, à une accumulation de lymphocytes T mémoire ainsi qu’à une réduction de la production d’anticorps. Le vieillissement est aussi associé à une diminution des cellules souches hématopoïétiques et de la fonction des cellules pro génitrices, ce qui conduit à une augmentation de la production de cellules de la lignée myéloïde et une réduction du potentiel lymphoïde. La qualité et le nombre de cellules pro génitrices lymphoïdes diminuent alors avec l’âge et le compartiment immunitaire cellulaire se déforme en une lignée myéloïde.

Comment un kinésithérapeute peut aider les personnes âgées

Au fil des années, le corps vieillit et par conséquent, se fragilise et subit des changements qui peuvent mener à des troubles. La dégradation du système immunitaire peut mener à des difficultés dans les mouvements du quotidien, une atrophie musculaire, des chutes, la perte de l’autonomie et bien d’autres maux.

La kinésithérapie est alors d’une grande aide et aide les patients à réduire l’apparition et l’impact de ses troubles. Grâce à des techniques qu’utilisent les kinésithérapeutes, ils permettent de mobiliser et de renforcer les muscles, pour pouvoir apporter des améliorations dans les capacités physiques des patients. Ces techniques permettent également d’augmenter l’autonomie des patients, dans leur vie de tous les jours. Le kiné peut exercer son métier ou il veut. En effet, cela peut se faire dans un hôpital, dans un cabinet libéral, dans une maison de retraite, dans un centre de rééducation, ou même à domicile.

Avant toute chose, il prend connaissance du dossier de son patient, et fait un bilan afin d’établir des objectifs et de déterminer les techniques appropriées pour les exercices à faire. Il peut s’agir de techniques de soins antalgiques, comme le massage, les ultrasons, la physiothérapie, etc. pour soulager le patient de tensions musculaires, de douleurs ; ou pour lui apporter simplement du bien-être et de la détente. Il peut également s’agir de techniques pour rééduquer. Cela peut se faire avec des appareils ou sans, comme la marche, le renforcement musculaire, etc. Ses exercices sont plutôt doux et parfaitement adaptés aux patients. Ils leur permettent garder et d’apporter des améliorations à leur capacité à se mouvoir.

Impact de l’activité physique sur le vieillissement

Un mode de vie sain peut préserver le cours normal du vieillissement et prévenir l’immunosénescence prématurée. Pour cela, il faut un régime alimentaire adapté et de l’activité physique. Cela dit, il a été démontré que l’activité physique induit des changements transitoires dans les réponses immunitaires au repos et au rétablissement à la suite d’efforts. Différents types d’entraînement peuvent être faits : l’exercice chronique, qui peut être défini comme un nombre répété d’activités physiques sur une période de temps courte ou longue ; l’exercice aigu aussi où il s’agit d’une seule séance d’exercice.

L’exercice chronique semble être un mode d’intervention des plus sûrs pour prévenir l’immunosénescence. De plus, il améliore l’efficacité de la vaccination antigrippale chez les personnes âgées, et ce, sans aucun effets secondaires. Selon des études récentes, l’exercice chronique aurait un effet positif sur la santé cardiovasculaire ainsi que sur le système immunitaire des patients.

Concernant les exercices aigus, les changements de la réponse immunitaire sont modifiés par le type et la forme de l’exercice. Il s’agit notamment de l’entraînement en endurance, en résistance ou en sprint. Ainsi, l’entraînement en endurance, qui se fait à travers des exercices réguliers de faible intensité à modérée, apporte souvent une amélioration sur le système aérobique et la fonction cardiorespiratoire, de même que les muscles exercés. Le patient peut donc pratiquer des sports comme : courir un marathon, nager ou escalader des montagnes par exemple. D’ailleurs, de plus en plus de personnes âgées se mettent à ce genre d’activités de nos jours. L’entraînement en résistance prend en compte toutes les formes d’exercices qui forcent les muscles squelettiques à se contracter sous l’effet d’une force qui résiste au mouvement avec ou sans équipement. Quant à l’entraînement de sprint, il est plus intense que les 2 autres. On parle là de courses à haute vitesse, de musculation, et autres ; et il convient aux personnes âgées ayant un âge moyen de 40 à 50 ans.

La kiné à domicile pour un meilleur accès au soin aux personnes âgées

La kinésithérapie à domicile, concerne surtout les patients âgés qui ont des difficultés à se mouvoir. Certains de ces personnes âgées, ne peuvent plus du tout se rendre par eux même au cabinet du kiné. Dans ces cas, la kiné à domicile reste la meilleure solution pour qu’ils puissent continuer à bénéficier de soins.

Malheureusement, il faut noter que même si le nombre de masseurs kinésithérapeutes a augmenté ces dernières années, le nombre de kiné qui se déplacent pour exercer uniquement chez les patients diminuent de plus en plus. Ce qui entraîne une certaine difficulté pour les patients, de se trouver un kiné qui accepte de se rendre au domicile des patients, pour les soins.

LA THÉRAPIE GRÂCE AU MASSAGE

Encore appelée la « massothérapie », la thérapie grâce au massage est plus que jamais d’actualité. La grande partie des recherches concernent la douleur car la majorité des clients de la massothérapie sont traités contre les syndromes de la douleur. Aussi, les massothérapeutes sont intéressés par les recherches qui concernent la douleur.

Un vingtaine d’essais contrôlés et randomisés du dernier examen, ont été faits sur les syndromes de la douleur. Ils comprennent les lésions musculaires, les douleurs dues au travail, les douleurs aux pieds, aux genoux, les douleurs pelviennes, les douleurs dans le bas du dos, les douleurs du syndrome du canal carpien, les douleurs à la nuque, le pontage coronarien et douleur chez les anciens combattants, et autres.

Traiter des douleurs grâce au massage

La recherche avance et cela profite également au domaine de la massothérapie. Ainsi, concernant les douleurs musculaires par exemple, les études portent surtout sur les lésions musculaires, qui en sont la cause. Les lésions musculaires sont souvent provoquées par des efforts physiques du genre levé de poids ou pression sur la jambe par exemple. Les résultats des recherches laissent penser que la massothérapie diminue la dégradation de l’état des membres supérieurs, due à une lésion musculaire, et provoquée par un effort physique. Ce résultat est plutôt compréhensible puisque la pression sur les jambes entraîne les membres supérieurs. 

Concernant les douleurs au travail, grâce à une étude, il a été prouvé qu’un massage administré pendant 30 minutes à chaque étape de travail, réduit la douleur et l’anxiété des travailleurs. De même, la consommation en médicament et en heures de travail, est également réduite.

Pour les douleurs aux pieds, l’étude réalisée à ce sujet, a montré que la massothérapie et l’exercice, atténue sensiblement la douleur des pieds et des chevilles. Concernant les patients souffrants de douleurs d’arthritiques du genou, 3 études différentes au moins, contrôlées et randomisées ont été réalisées tout récemment. Les résultats de l’une des études, qui a associé la massothérapie  à un programme d’exercices, a démontré une grande amélioration concernant les douleurs au genou.

Selon une autre étude concernant les douleurs aux genoux, le massage chinois, un massage à pression modérée, lorsqu’il est administré dans selon une certaine cadence, atténue la douleur, la raideur et améliore les fonctions motrices du patient, notamment la marche. Toutefois, il faut noter que dans ce cas, l’amplitude des mouvements ne s’améliore pas.

L’une des études qui ont été portées sur le syndrome du canal carpien, impliquait de localiser les points déclencheurs au niveau de la main. Aussi, une association entre la thérapie par point déclencheur et la massothérapie a été le sujet d’étude. Les résultats ont démontrés qu’après 2 semaines, l’activité fonctionnelle a augmenté. Il faut noter que les résultats sont surtout dus à la massothérapie, qu’à la thérapie par points de déclenchement.

Concernant les douleurs aux membres supérieurs et aux mains, un massage a toujours été conseillé, même s’il est parfois associé à des analgésiques, pour plus d’effets. Pour les douleurs au cou, les études réalisées dans ce domaine sont basées sur l’auto-évaluation. L’une de ces études contrôlées randomisées, au cours de laquelle des massothérapeutes ont offerts des massages à pression modérée et ce, à fréquences hebdomadaires au cou, les participants à l’étude, ont appris à se masser eux même, afin de pouvoir le faire de façon quotidienne. Ceux qui ont participé à l’expérience ont remarqué que le niveau de leur douleur au cou a remarquablement diminué. Leur amplitude à faire des mouvements a alors augmenté. Grâce à cette étude, on peut dire que le massage à pression modérée peut avoir des effets contre les douleurs, et que cette thérapie peut se poursuivre grâce à un automassage, sans toutefois négliger les séances chez le thérapeute.

Coronaires et hypertension : actualités sur la thérapie de massage

Chez les patients souffrants du coronaire, un essai contrôlé randomisé réalisée sur la thérapie du massage, a démontré que les patients qui bénéficient d’un massage complet du corps, présentent une diminution de leur pression artérielle systolique et diastolique, de même que leur fréquence cardiaque et respiratoire. Cela peut être dû à l’effet du massage, qui réduit le stress et l’anxiété.

Une autre étude a été réalisée sur des femmes cette fois-ci, à propos de la pré hypertension. Pour cela, un massage suédois leur a été procuré au visage, au cou, sur les épaules et sur la poitrine, pendant une durée de 10 à 15 minutes, et cela, à une fréquence de 3 fois par semaine. Ce traitement a été fait au cours de 10 séances et les résultats ont montré que la pression artérielle systolique et diastolique, s’est réduit beaucoup plus que pour les patientes qui suivent le traitement standard contre la pré hypertension. De même, cette même étude a démontré que les effets de la massothérapie sont plus durables que les traitements standards. En effet, les signes vitaux, 72 heures après la fin de l’étude ont mis en exergue des écarts importants entre les patients ayant subis un traitement standard et ceux qui ont fait la massothérapie. Ces résultats en ont surpris plus d’un car, habituellement, lorsque la stimulation s’arrête, les effets ne sont pas souvent maintenus.

Les patients souffrants de l’hypertension sont souvent habitués à la massothérapie. En effet, le massage leur est souvent administré, surtout lorsque leur mal est dû à l’anxiété par exemple, à la dépression, aux hormones du stress, aux céphalées, aux vertiges, et biens d’autres maux, qui peuvent être soulagés par la massothérapie. Selon une étude, il a été prouvé que la massothérapie réduit les symptômes qui causent l’hypertension artérielle, de même que la dépression, le cortisol urinaire et salivaire.