LA MALADIE D’ALZHEIMER: QUE RETENIR?

La maladie d’Alzheimer résulte de l’accumulation anormale d’éléments chimiques, qui vient détruire de manière progressive, les capacités intellectuelles et la mémoire du patient. On parle alors de syndrome de déclin cognitif et fonctionnel. La maladie d’Alzheimer, a toujours été traitée par les médicaments. Toutefois, la plus part du temps, ce traitement entraîne des retards cliniques, quand les patients âgés ont des problèmes de déclin cognitif de la fonction exécutive, de la mémoire du travail, et de la mémoire épisodique.

Depuis un certain temps, il tend à être prouver que des exercices physiques peuvent apporter une amélioration à la déficience cognitive des patients âgées, d’autant plus que le traitement standard à des insuffisances, au moment où la maladie d’Alzheimer est à son stade préclinique. Il faut savoir qu’au stade préclinique, grâce à la neuroplasticité, le processus de neurodégérescence peut commencer par s’inverser. Alors, dès que le stade préclinique de la maladie est déclaré, il faudra pousser le patient à faire de l’exercice. Une bonne santé chez les personnes âgées qui ont un risque de souffrir de la maladie d’Alzheimer, peut conduire au ralentissement de cette maladie et permettre un traitement non médicamenteux, plutôt prometteur.

Notons que maladie d’Alzheimer sera à ce rythme, en 5e position parmi les maladies qui causent le plus de décès chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Aussi, à travers le monde entier, il y aura selon des estimations, environ 115 millions de patients de la maladie d’Alzheimer, d’ici une trentaine d’année.

Une meilleure qualité de vie grâce à des séances avec le kiné

Des études tendent à prouver que des exercices d’aérobic peuvent améliorer les fonctions cérébrales, et atténuent le déclin du corpus callosum, qui est dû à l’âge avancé. Une forte capacité aérobique conduit à la diminution de la dégradation de l’hippocampe. Cela conduit également à l’augmentation du volume de l’hippocampe, et permet aussi une amélioration des performances de la mémoire spatiale. Ces exercices sont faits chez le kinésithérapeute, et les patients qui font des séances d’exercices de niveaux élevés, arrivent  produire de meilleures performances concernant la cognition globale, mais aussi, le fonctionnement exécutif.

Notons que les exercices de résistance marchent en tant qu’approche, pour améliorer la cognition. Effectuer des entraînements en résistance pendant un an, une ou 2 fois chaque semaine, conduit le patient à pouvoir marcher un peu plus vite. Cela lui permettra aussi de diminuer les risques de chutes, et ainsi, d’avoir une meilleure qualité de vie.

Des exercices à pratiquer grâce à la technologie

Les exercices conseillés en cas de maladie d’Alzheimer, sont les exercices cognitifs et physiques, de façon progressive, selon l’état du patient. Selon des études, l’association des exercices physiques et mentaux, peuvent avoir un plus grand impact, que l’un seulement des exercices. Selon ces mêmes études, le déclin cognitif à plusieurs causes. Aussi, effectué une seule intervention ne sera pas suffisante.

Avec l’évolution de la technologie, il y a aujourd’hui l’exergaming, où les patients pourront faire de l’exercice physique, dans une réalité virtuelle. Cela leur apporte une stimulation cognitive, au cours de l’activité. Ainsi, pendant le cyclisme stationnaire par exemple, ils auront des visites mais dans la réalité virtuelle. L’exergaming, aide les patients à améliorer la fonction exécutive du patient, mais aussi son état clinique, si sa déficience cognitive est légère. L’exergaming permet plusieurs autres améliorations. Ainsi, il permet l’amélioration de la fonction physique, et l’amélioration de la vitesse du traitement.

Afin d’apporter de l’amélioration sur des capacités telles que la mémoire du travail, la mémoire épisodique ou la fonction exécutive, les exercices physiques et cognitifs faits en même temps, ont une plus grande potentialité à marcher. La fonction cognitive frontale, ainsi que la démarche s’en retrouvent également améliorer. Le système d’exercice physique et cognitif interactif appelé iPACES, se sert du neuro-exergaming un appareil conçu pour pouvoir former la cognition. Les personnes âgées qui l’utilisent, s’entraînent à un exercice physique où ils pédalent, en dirigeant leur vélo stationnaire, tout au long d’une piste cyclable. Cela leur fait atteindre une fréquence cardiaque donnée, tout en s’amusant. On peut donc dire que l’exercice par le neuro gaming produit des effets positifs, plus élevés par rapport à ceux fait grâce à l’exergaming simple, ou au neurogaming. Ainsi donc, il vaut mieux les associés pour plus de résultats probants, surtout que ces exercices pris de manière séparée ne produisent pas d’avantages importants pour le patient.

Afin d’observer les effets synergiques des activités, lorsque l’on associe le physique et le mentale chez les patients âgées, un essai clinique a été réalisé sur des participants, par la JAMA. Il a été prouvé alors que l’intensité de l’exercice réalisé, et sa quantité, ont bien plus d’importance que le genre d’activité qui a été pratiqué.

La kinésithérapie à domicile pour un meilleur accès aux soins

Pour les patients malades de l’Alzheimer, le kinésithérapeute à un rôle important. Déjà, il suit le patient tout au long de sa maladie et son rôle va changer, selon l’état que présente le patient. Au début, il aide surtout le patient à exercer ses fonctions d’équilibres, et ses facultés motrices. Ce sera donc un entraînement fréquent, pour que sa capacité à se déplacer soit maintenu en bon état.

Lorsque le patient ne pourra plus se déplacer aisément, il le fera alors de moins en moins. Alors, ses membres risquent l’engourdissement, et à la longue, ses tendons peuvent se rétracter. C’est surtout à ce moment, que le kiné peut venir faire faire les exercices à son patient, pour lui éviter tout un trajet. A ce moment de la maladie, le kiné aidera son patient à faire des exercices qui assoupliront ses membres. Des massages et étirements seront aux programmes.

En générale, les rapports entre un kiné et son patient sont cordiaux et serein. En effet, vu le nombre de temps qu’ils passeront ensemble, cela est conseillé, surtout que le malade doit pouvoir accepter l’aide du kiné, pour qu’il fasse un travail efficace.

L’OSTÉOPOROSE CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES

L’ostéoporose est une maladie caractérisée par un état fragile des os, qui entraîne le risque de fracture chez les personnes atteintes. Cette maladie est fréquente chez les personnes âgées, et est souvent due soit à la génétique, soit aux hormones et aux facteurs mécaniques, mais surtout au vieillissement. L’ostéoporose s’attaque donc aux os, déjà fragilisés par l’état de vieillesse, toutefois, il y a des moyens pour combattre la maladie. 

Les effets de l’activité physique sur la masse osseuse 

Pour contrer l’ostéoporose, il existe une méthode naturelle et qui ne nécessite pas de dépense. Il s’agit des exercices physiques, qui vont contribuer à conserver la santé des os. En effet, il a été déterminé que la pratique des exercices apporte une nette amélioration due à une augmentation de l’activité ostéoblastique. Afin que les exercices pratiqués donnent un effet ostéogène, il faudrait que la charge mécanique qui s’applique sur les os, soit plus élevée que celle que le patient pratique quotidiennement.

Au moment de la pratique de l’exercice, l’épaisseur corticale augmente, ce qui entraîne en conséquence, une augmentation de la résistance des os. Cette résistance est déterminée par masse osseuse, les propriétés matérielles du collagène, sa taille, sa structure et sa forme. 

Les activités de résistance conseillées en cas d’ostéoporose par le Kinésithérapeute

Comme stratégie thérapeutique contre l’ostéoporose, les kinésithérapeutes recommandent de faire des activités de résistance, pour pallier à la perte de la masse osseuse. Plusieurs programmes d’exercices sont possibles, pour venir en aide aux patients de l’ostéoporose. Parmi eux, des exercices qui permettent de porter son poids de manière statiques. Par exemple, le patient peut essayer de se tenir debout sur une jambe. Il y a des activités parmi ceux de port de poids, qui ont plus d’effets que d’autres. La marche et le tai-chi sont des exercices à faible impact que le patient peut faire tranquillement, mais sans gros impact. Cependant, pour aller plus loin, avec beaucoup plus d’effets, tout dépend du niveau de la maladie et des capacités du patient. Il peut s’essayer à la plateforme de jogging par exemple, à la course à pied, la danse, etc. Le patient peut également faire des exercices de combinaison, ou des exercices qui ne nécessitent pas d’appui comme par exemple la natation. Cette activité fait partie des entraînements d’aérobique, qui sont très bénéfiques pour le corps en général, de la même manière que la marche et le cyclisme.

Malheureusement, les activités d’aérobique même à forts poids selon des études cliniques, ne stimuleraient pas de manière satisfaisante les os, pour les patients souffrants d’ostéoporose. Il faut noter que les exercices qui ont de trop fortes impactes sont à proscrire pour les personnes âgées. En effet, il y a un risque sérieux de causer des dégâts, à cause de la fragilité des os chez cette partie de la population. Raison pour laquelle, la natation, exercice d’aérobique poids raisonnable, est plutôt recommandée par les kinésithérapeutes, chez les personnes âgées. Pour les exercices aérobiques sans aucun poids, ils sont inutiles pour les malades car ils n’ont pas d’effets sur les os, ou alors, trop peu d’effets. Dans ce cas, les résultats recherchés en faisant des activités physiques, ont bien peu d’impacts, que si les patients avaient pratiqués de l’exercice d’aérobie.

Il faut noter que beaucoup d’activités sont conseillées pour prévenir la maladie de l’ostéoporose, comme la marche régulière par exemple. Malheureusement, nombreux sont ceux qui n’ont aucun effet, ou alors très peu, pour prévenir une perte osseuse. Certains expliquent cela, du fait que lors d’une marche par exemple, la masse osseuse ne subit pas de charges de grandes ampleurs. Ce qui signifie que la charge est trop faible, et par conséquent, les cellules osseuses ne sont pas suffisamment stimuler. Au contraire, les patients âgés, qui vivent de manière sédentaire ou sont fragiles, augmentent des risques de chutes, et surtout des risques de fractures. En définitive, si marcher est bien pour le cœur, pour garder la forme et pour la santé en général, concernant l’ostéoporose, elle n’est pas adaptée, car non seulement les résultats sont insuffisants, mais en plus, cela est risqué pour certaines catégories de personnes âgées.

Cependant, il y a des programmes d’exercices qui peuvent très bien être la solution pour aider efficacement les patients de l’ostéoporose. Parmi eux, on trouve des activités de port de poids à direction multiples, d’autres avec un impact modéré. Ces exercices permettent de maintenir ou d’améliorer la densité minérale osseuse de la hanche, et aussi de la colonne vertébrale, chez les personnes âgées. Toutefois, en cas d’ostéoporose grave ou en cas de fracture, les os étant très fragilisés alors, ces exercices peuvent être proscrits. Cette interdiction est plus une mesure de prudence du kinésithérapeute, car, il n’y a pas encore eu d’études cliniques par rapport à ces activités, chez un patient avec un stade évolué de la maladie. 

La kinésithérapie à domicile pour un meilleur accès au soin

L’ostéoporose se traite avec des médicaments adaptés, mais surtout avec de l’exercice. Ces exercices sont des programmes de rééducation très importants, et ils font partie également, du traitement contre l’ostéoporose. C’est le kinésithérapeute qui les prescrit à son patient, car en effet, toute activité comme nous l’avons vu plus haut, n’est pas adaptée aux patients souffrants de l’ostéoporose. Alors, selon un programme d’activités, le kiné amène les patients à retrouver de l’autonomie par exemple dans les gestes du quotidien, et en même temps, à renforcer progressivement sa masse osseuse.

L’activité physique est donc très importante pour les patients, qui doivent nécessairement s’y mettre. Cela devrait se faire en présence d’une personne responsable, qui pourra surveiller l’activité, et veiller à ce qu’il n’y ait pas de chutes. La personne la mieux indiquée est alors le kinésithérapeute. Le patient devra se rendre alors chez son kiné de façon régulière pour pratiquer ses exercices. Toutefois, la majorité des patients étant des personnes âgées, le kinésithérapeute à la possibilité de se déplacer, pour aider son patient à domicile. Cela est plus efficace, car ainsi, le kiné pourra analyser l’environnement dans lequel évolue son patient. De ce fait, il pourra mieux le conseillé. 

LA KINÉSITHÉRAPIE ET LE LYMPHŒDÈME

Le lymphœdème, qu’en savons-nous 

On parle de lymphœdème lorsqu’un liquide riche en protéine, vient s’accumuler de façon anormale sous la peau du bras ou de la jambe. Ce liquide appelé « lymphe », vient du système lymphatique, est incolore et contient des globules blancs. Normalement, le rôle de la lymphe dans l’organisme, est de le débarrasser des toxines, en s’écoulant du système lymphatique.

En général, le lymphœdème attaque les membres du corps, mais peut également attaquer d’autres endroits tels que la tête, le cou, l’abdomen, et même les organes génitaux. Notons que le lymphœdème peut toucher tout le monde, peu importe l’âge et le sexe. On le classe en deux catégories. Le lymphœdème primaire et le lymphœdème secondaire.

  • Lymphœdème primaire : cette forme est provoquée par le système lymphatique, qui se retrouve être défectueux. Ce trouble peut commencer très tôt dès la naissance, au moment de la puberté, ou dans la vie d’adulte ;
  • Lymphœdème secondaire : dans ce cas, le système lymphatique a subi des dégâts suite à un cancer, à une chirurgie, à une radiothérapie ou autre problème de santé, qui aurait nécessité une intervention.

Parmi les symptômes du lymphœdème, les patients se plaignent d’une sensation de lourdeur dans le membre concerné. La sensation d’être oppressée dans sa peau. Parfois ils ont des difficultés à porter des vêtements. Le lymphœdème peut entraîner d’autres troubles comme la cellulite, ainsi que la lymphangite. Cette dernière arrive lorsque les tissus conjonctifs et les vaisseaux lymphatiques subissent un gonflement.

Ces signes doivent être pris en compte, et être rapidement traité par un agent de santé, ou un thérapeute spécialiste en lymphœdème. En effet, non traités, cela peut déboucher sur l’œdème chronique. Ce dernier peut avoir de graves répercussions chez les malades, et peut les affecter de manière physique ou psychologique.

Le lymphœdème chez les malades du cancer

Chez les malades souffrant du cancer, on parle donc du lymphœdème secondaire. Au moment où le cancer détruit les tissus, les globules blancs s’accumulent à ces endroits pour aider à la guérison. Ce qui peut avoir comme effet secondaire, le lymphœdème. Le lymphœdème se déclenche surtout après l’intervention chirurgicale ou la radio thérapie.

Imagen relacionadaEn réalité, toute intervention chirurgicale qui entraîne un retrait de ganglions lymphatiques, peut avoir comme effet secondaire, le lymphœdème. Des cancers comme : le cancer du sein, des testicules, de la prostate, de la vessie, du colon, en sont un exemple. Toutefois, il faut noter que les patients sous traitement du cancer du sein, sont les plus exposés au lymphœdème secondaire.

 

La kinésithérapie, une solution du lymphœdème

Imagen relacionadaLe lymphœdème étant une accumulation anormale de lymphe sous la peau, il se manifeste souvent au niveau des bras et des jambes. Dans le temps, faire de l’exercice quand on souffre de lymphœdème était proscrit, car jugés dangereux. Mais des études récentes ont prouvées le contraire. En effet, faire de l’exercice apporte des améliorations aux patients, par exemple, en apportant de la force dans les membres atteints, et en corrigeant l’amplitude de leurs gestes. Ils retrouvent une qualité de vie fonctionnelle satisfaisante, et leur forme générale également s’en retrouve améliorer.

Cependant, il faut noter que le mieux pour effectuer ses exercices, est de contacter un kinésithérapeute. En effet, pour ne pas aggraver les symptômes du lymphœdème, des exercices adaptés doivent être faits et dans des conditions données. La kinésithérapie peut être considérée comme une vraie solution contre le lymphœdème.

 

La kinésithérapie à domicile, pour un meilleur accès aux soins de kiné

Imagen relacionadaFaire de l’exercice lorsque l’on souffre de lymphœdème, n’est plus interdit, et cela est même conseillé. Toutefois, ces exercices doivent être faits de façon accompagnée, par un kinésithérapeute. Ainsi, on observe souvent des améliorations flagrantes. Il peut s’agir de l’endurance, de la force musculaire, ou de la qualité de vie du patient. Lorsque les exercices sont bien faits, il n’y a aucune raison d’aggravation, d’où l’importance de la kinésithérapie.

Certains malades pour une raison ou une autre, ont du mal à se rendre chez le kinésithérapeute pour pratiquer les exercices. Heureusement, il est possible de se faire suivre chez soi, en pratiquant la kinésithérapie à domicile. En effet, le patient peut faire venir le kinésithérapeute, à la maison pour pouvoir faire ses exercices.

LES CHUTES ET LA SANTÉ DES PERSONNES ÂGÉES

 

Les chutes sont les effets de certains facteurs intrinsèques et extrinsèques. Afin d’en venir à bout, la physiothérapie intervient avec des exercices physiques qui optimisent les capacités fonctionnelles humaines.

Chez les personnes âgées, les chutes sont fréquentes. Elles constituent un problème commun pouvant avoir des conséquences graves sur la santé et la qualité de vie de ces individus. Elles sont responsables de la morbidité et de la mortalité chez ces personnes. Dans la prévention et le traitement des chutes chez les personnes âgées, le kinésithérapeute joue un rôle crucial. En effet, il va aider le patient à augmenter sa force musculaire afin d’anticiper et de maîtriser ses déplacements.

Le problème de chutes chez les personnes âgées

Chaque année, le tiers des personnes âgées de 60 ans ou plus tombent au moins une fois. Ces chutes peuvent causer des blessures, une perte de confiance en soi et la baisse du niveau d’activité. Elles sont associées une inadéquation entre la fonction physiologique, les exigences environnementales et le comportement de l’individu. Par exemple, une personne doit avoir une bonne vision pour identifier les obstacles dans son environnement. Ensuite, il lui faudra prendre conscience et réagir face à des perturbations inattendues en se servant de sa force musculaire.

Les chutes sont donc causées par des facteurs externes liés à l’environnement du patient. On note dans cette catégorie l’existence d’escalier, de tapis ou l’éclairage insuffisant. D’autres facteurs internes ou physiologiques liés à la force musculaire, les troubles de l’équilibre et de la démarche favorisent également les chutes.

Si la personne prend des médicaments tranquillisants ou si elle souffre d’hypotension posturale, de maladie chronique, de déficits visuels et cognitifs, elle peut présenter des troubles du comportement qui l’expose aux risques de chutes. Heureusement, plusieurs fonctions peuvent être améliorées par une intervention kinésithérapeute, notamment par la mise en œuvre d’exercices structurés.

La kinésithérapie pour la prévention

Prévenir les chutes de manière efficace nécessite l’entrainement à l’équilibre et le renforcement musculaire des membres inférieurs. En effet, il existe de solides preuves de l’efficacité de l’exercice physique dans cette optique. Selon des études réalisées sur 951 participants, l’impact du renforcement musculaire va au-delà de la réduction des chutes. Les individus ayant effectué le renforcement musculaire ont présenté des améliorations au niveau de la flexibilité, l’équilibre et les capacités fonctionnelles.

Le programme d’exercice à composante multiple élaboré par les chercheurs doit être effectué avec l’aide d’un kinésithérapeute. Dans ce cadre, l’exercice le plus réalisé est l’assis debout, tiré des mouvements quotidiens. L’intervention inclut aussi les entraînements de la résistance qui augmente la force musculaire.

Pour une réelle diminution des chutes, les exercices doivent être pratiqués au moins 2 heures par semaine sur une durée de 25 semaines au minimum. Ils doivent présenter un défi d’équilibre modéré ou élevé afin de réduire la base de soutien, le déplacement du centre de gravité et le besoin de soutien des membres supérieurs. Il est nécessaire de suivre les instructions du kinésithérapeute quant au nombre de répétitions et à la durée du repos entre les exercices. Certains mouvements sont effectués sans utiliser les bras pour soutenir le corps et permettent au patient de contrôler son corps dans l’espace.

L’accessibilité à ce soin avec le service de kinésithérapeute à domicile

Les exercices programmés pour prévenir les chutes sont efficaces à 95% lorsqu’ils sont effectués à domicile. Ils doivent être pratiqués en dose suffisante pour avoir un effet. Dans ce cadre, seul un professionnel peut déterminer en fonction de l’état de la personne, la dose qu’il lui faut pour se sentir mieux.

Les bénéfices de l’exercice sont rapidement perdus lorsque l’entrainement est stoppé. Dans le cas où vous ne pouvez pas vous rendre à l’hôpital pour recevoir les soins, opter pour les services d’un kinésithérapeute à domicile est la meilleure solution pour éviter les chutes. De plus, il est prouvé que les personnes âgées étaient plus aptes à fournir des efforts lorsqu’ils sont dans leur environnement familier.

 

LA VIEILLESSE, COMMENT LA COMBATRE AVEC L’EXERCICE?

La vieillesse est une étape que tout le monde souhaite franchir. Lorsqu’elle arrive, l’exercice physique permet de ne pas ressentir ses effets négatifs et de vivre de façon optimale.

Bien que la vieillesse soit un phénomène naturel de la vie, elle apporte des malaises et incapacités dont l’intensité progresse avec le temps. D’après l’OMS, le pourcentage d’individus âgés de plus de 60 ans augmente rapidement. Cependant, toutes ces personnes n’arrivent pas à atteindre le troisième âge avec succès, en raison de la fragilité qui accompagne la baisse de leurs fonctions physiques. Pourtant, d’autres personnes dans cette situation voient certains aspects de leur état physique s’améliorer, grâce aux exercices.

La vieillesse et ses conséquences

Avec l’évolution de l’âge, les capacités cardiovasculaires et le caractère élastique de la cage thoracique diminuent. Pendant la vieillesse, l’organisme a donc du mal à utiliser l’oxygène et les risques de maladies cardio-vasculaires augmentent. Le fonctionnement du système nerveux prend également un coup et cela agit directement sur les réflexes qui deviennent plus lents. Le patient a du mal à se tenir en équilibre et à coordonner ses mouvements. Les risques de diabète, de perte de mémoire, de diminution de la proprioception et des sensations.

On note également la perte de densité osseuse et de masse musculaire qui sont à la base des fractures et de la raideur des muscles et tendons. Cette altération des fonctions du cerveau et celle du système musculo-squelettique en période de vieillesse sont responsables de la perte d’autonomie et la diminution de la qualité de vie chez les personnes vieillissantes. Pourtant, la pratique sportive améliore considérablement les capacités de ces personnes.

L’entrainement de la force

Les personnes âgées bénéficient de réels avantages en optimisant leur force grâce à l’entrainement. Les interventions d’exercices réduisent les chutes et la peur de tomber. La capacité de marcher et la mobilité générale du patient augmentent. Il arrive à se mouvoir et se déplacer aussi rapidement que confortablement. L’équilibre, les capacités fonctionnelles et la force musculaire connaissent une diminution significative. Une étude a montré qu’avec trois mois d’exercice minimums, l’état de fragilité générale et l’infiltration de graisse musculaire régressent considérablement pendant la vieillesse.

L’entrainement de l’endurance

Selon des expériences réalisées sur des adultes de 65 ans et plus, l’entrainement de l’endurance améliore la force musculaire et la morphologie des patients. Bien que les résultats par rapport au second paramètre soient plus remarqués, les effets de ce type d’entrainement peuvent varier en fonction du temps d’exercice.

Chez les vieux en bonne santé, les exercices doivent être effectués pendant au moins 50 semaines. Il faut prévoir deux séances par semaine au cours desquels les exercices doivent être répétés au moins trois fois. Il faut noter qu’il est indispensable de respecter un délai de 4s avant chaque répétition et une minute de repos entre les exercices.

La combinaison de l’entrainement de force et de résistance avec le kinésithérapeute

Pendant la vieillesse, effectuer simultanément des entrainements de force et de résistance augmente les performances neuromusculaires et cardiovasculaires chez les personnes âgées. Cette combinaison favorise l’hypertrophie des cellules musculaires et le recrutement d’unités motrices maximales. Elle permet aussi l’élévation de l’excitabilité motoneuronale et la capacité des muscles à générer de l’énergie. Au vu de l’importance de l’effort, il est nécessaire que les exercices soient proposés et suivis par un kinésithérapeute.

Accédez facilement à ce soin avec le service de kinésithérapeute à domicile

La plupart des proches des personnes âgées choisissent de les faire entrer dans une maison de retraite. Cependant, il est inutile de dépayser la personne sensible s’il est possible qu’elle améliore son bien-être dans un cadre familier. Entouré des personnes, objets et endroits qu’il aime, il est plus facile pour elle d’atteindre son objectif.

De plus, avec un kinésithérapeute à domicile, elle bénéficie d’un suivi médical crucial pour le recouvrement de ses capacités. Ce type de professionnel se révèle être les meilleurs amis des personnes en état de vieillesse. Ils sont à l’écoute et conçoivent un programme d’exercice fonction des capacités du patient et qui peut donner des résultats à court terme.

 

SCLÉROSES EN PLAQUES: AMÉLIORER SES CONDITIONS PHYSIQUES AVEC LA KINÉSITHÉRAPIE

La sclérose en plaques touche une grande partie de la population des jeunes et surtout des femmes. De récentes recherches ont montré les bénéfices de la kinésithérapie dans la guérison.
Le problème de la sclérose en plaques et les limitations motrices pour les patients

Encore appelée démyélinisation du système nerveux central, la sclérose en plaques est une maladie qui entraîne des défaillances nerveuses et physiques importantes. Les personnes souffrant de cette affection ont souvent peur d’aggraver les manifestations, ce qui peut entraîner un reconditionnement.

Cette maladie peut apparaître pendant l’enfance ou à la fin de la vie adulte. Elle se caractérise par une neurodégénérescence et une inflammation de l’axone, le prolongement de la cellule nerveuse. Le caractère chronique de la sclérose en plaques peut causer d’importants problèmes mentaux et physiques.
Le patient présente notamment une faiblesse musculaire qui entraine des dysfonctionnements moteurs tels que les démarches anormales, la spasticité, l’ostéoporose, des problèmes liés au fonctionnement de la vessie et de l’intestin. Les malades font également face aux troubles de l’équilibre, de la vision, de la déglutition et de la parole. La plupart d’entre eux se retrouvent donc fatigués et déprimés, incapables de supporter la douleur physique et morale. Il faut noter que les conséquences neurologiques peuvent être irréversibles.

Pour éviter l’augmentation des maux causés par la sclérose en plaques, les malades renoncent à l’effort. Ceci crée une inactivité propice aux maladies dépendantes de la santé, telles que l’obésité, le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires. En effet, les capacités aérobic et cardiovasculaire sont de 30% moindres chez les personnes atteintes de sclérose. Pour soulager les patients, le recours à l’exercice physique est salutaire.

La réhabilitation à suivre avec le kiné et son effet dans l’amélioration de la fatigue et la musculature respiratoire

L’entrainement physique régulier permet de ralentir le processus de reconditionnement. Il améliore également les capacités physiques et mentales du patient sans crainte de rechute ou d’aggravation de symptômes.
Afin d’améliorer leur situation, il est important que les patients s’adonnent à un programme d’exercices suivi par un kinésithérapeute. Ces exercices sont catégorisés en fonction de leur domaine d’action par rapport aux manifestations de la sclérose en plaques. Ainsi, le patient aura à faire de la gymnastique cardio-respiratoire afin d’améliorer sa forme cardio-vasculaire. Ces exercices sont généralement pratiqués à intensité faible et apportent un bien-être à court terme. Ils favorisent l’augmentation de la capacité de travail et du pic du volume d’oxygène qui réduit la fatigue ressentie par le patient.
Le malade doit également entraîner sa force musculaire et son endurance. En effet, les membres inférieurs sont plus affectés que les bras. Il est donc bénéfique d’effectuer des efforts sur les jambes pour renforcer les muscles extenseurs et fléchisseurs du genou. Ceci améliore les performances de la démarche, altérée par la sclérose en plaques. L’entraînement pallie aussi l’invalidité causée par la perte progressive de la capacité de mouvement.
A ces exercices s’ajoutent des mouvements pour optimiser la santé des os, l’amplitude articulaire des mouvements et allonger les muscles pour que le patient gagne en flexibilité. D’autres exercices servent à rétablir l’équilibre, réduire la fatigue et perfectionner la qualité de vie du malade.

La meilleure accessibilité à ce soin avec le service de kinésithérapeute à domicile
Le kinésithérapeute est un professionnel qui sera très proche du malade. Il instaure une bonne relation amicale entre lui et le patient. Dès lors, celui-ci n’a plus de complexe à évoquer ses peurs ses douleurs et ses sentiments.

De plus, si l’état du malade ne lui permet de recevoir ces soins dans un cabinet, inviter un kinésithérapeute à domicile est le meilleur moyen de lui faciliter la tâche. Recourir à ses services est d’autant plus nécessaire si la personne atteinte de sclérose en plaques est très âgée. Dans toutes les situations, les services de kiné chez permettent d’être plus à l’aise et de profiter d’un cadre privé pendant la réhabilitation.

PARKINSON ET LES BÉNÉFICES DE L’ENTRAÎNEMENT DE LA FORCE

Dans certaines conditions, les fonctions du cerveau peuvent s’altérer. Les impacts de cette dégradation sont graves et obligent les victimes à vivre une situation très difficile. C’est le cas de la maladie de Parkinson qui résulte de la dégénération des cellules qui produisent la dopamine. Cette substance est en effet responsable des mouvements et du plaisir. Afin d’éviter la situation invalidante qui arrive progressivement, il est nécessaire d’associer au traitement normal, un programme de réentraînement à l’effort.

Cette maladie survient généralement après 50 ans. À part l’Alzheimer qui fait également ravage sur la santé, c’est l’affection neurodégénérative la plus fréquente. Elle se caractérise par une interruption de la transmission neurologique, due à l’absence de la dopamine dans le cerveau. Les personnes affectées par le Parkinson présentent une lenteur dans la coordination de leurs mouvements. Encore appelée akinésie, cette lenteur s’ajoute à la rigidité musculaire.

Le patient ressent aussi de fortes tensions dans les muscles, ce qui l’emmène à avoir une posture voutée pour diminuer la douleur. Le tremblement au repos ou au début d’un mouvement est le symptôme le plus connu. Cependant, il ne touche pas tous les malades. Ceux qui subissent ce malaise ont des difficultés à écrire et à effectuer certains gestes. Ils peuvent avoir des problèmes d’équilibre, un trouble du sommeil, la fatigue, la confusion et l’anxiété.

La maladie de Parkinson peut être causée par une exposition aux produits chimiques ou une mutation de gènes spécifiques. L’âge est considéré comme le premier facteur de risque, mais il arrive que des personnes de moins de 40 ans soient atteintes. Dans ce cas, on parle de Parkinson précoce et les individus sont souvent plus réceptifs aux divers traitements que les personnes âgées. Les thérapeutiques médicamenteuses ne contrôlant pas totalement la maladie de Parkinson, l’entraînement à l’effort apparaît comme une méthode efficace pour se sentir mieux.

Les bénéfices de l’entraînement de la force avec le kiné

La maladie de la substance noire n’est pas curable, mais les symptômes peuvent être soulagés. Les traitements initiés dans ce cadre impliquent la prise de substances qui simulent l’effet de la dopamine. Il est également possible de freiner et non d’arrêter la destruction des cellules. Cependant, la kinésithérapie et l’exercice physique sont des mesures non médicamenteuses à ne pas sous-estimer pour mieux vivre malgré la maladie de Parkinson.

Les exercices dont il s’agit ont pour but principal d’apprendre au patient à utiliser sa force. Il est question d’effectuer des étirements et des renforcements musculaires. Ils servent à diminuer le déséquilibre entre les muscles ouvreurs et les muscles antagonistes responsables des mouvements de fermetures. Ceci favorise aussi les mouvements rapides en flexion ou en extension.

La kinésithérapie permet d’effectuer des programmes d’exercices visant à faciliter la réalisation de mouvements de grande amplitude. Ces exercices améliorent les capacités d’adaptation à l’effort, la force musculaire, la posture et l’équilibre des patients atteints de Parkinson. D’autres stratégies cognitives, sensorielles et comportementales peuvent être associées pour de meilleurs résultats.

La meilleure accessibilité à ce soin avec le service de kinésithérapeute à domicile

Le kinésithérapeute est en mesure de choisir les exercices, leurs séries de répétitions ainsi que leur fréquence, en fonction de l’évolution de la maladie. En effet, le professionnel doit tenir compte des doléances et de la capacité du patient pour définir l’intensité et les horaires d’entraînement. Choisir les services d’un kinésithérapeute à domicile est alors le meilleur moyen de fournir un traitement personnalisé au malade.

Le soulagement de la maladie de Parkinson implique une attention particulière de la part du kinésithérapeute qui doit s’assurer d’effectuer un travail de mobilisation générale. La proximité relationnelle instaurée par le kiné favorise la communication et permet au malade de s’exprimer librement, afin que les séances se déroulent dans les meilleures conditions.

Le programme d’exercice doit être enclenché au plus tôt et prolongé. Pendant ce temps, être dans son cadre habituel et près de tout ce qu’il aime joue un grand rôle dans la volonté du patient à se concentrer sur sa récupération.

 

DOULEURS DU GENOU CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES ET DIMINUTION GRÂCE À L’ACTIVITÉ PHYSIQUE

Environ 60 % de la population vieillissante à partir de 45 ans souffrent des douleurs du genou. De bonnes habitudes physiques permettent de réduire la douleur et de récupérer.

Imagen relacionada L’arthrose est la maladie la plus répandue des arthrites. C’est une affection qui évolue progressivement et qui touche toutes les articulations. L’arthrose du genou est l’une des formes fréquentes et invalidantes de cette maladie. Elle est la première cause de dégradation de la qualité de vie chez les personnes âgées, en raison des conséquences graves qu’elle peut avoir sur leur autonomie. Afin de diminuer les symptômes et d’améliorer la qualité de vie, l’exercice physique s’impose.

L’arthrose du genou attaque l’articulation entière ainsi que le cartilage, les ligaments et les os. Elle a un impact négatif sur le sommeil, l’humeur et la mobilité. Elle commence généralement à la suite de situations d’inconfort prolongé. Cette maladie se caractérise par une usure précoce et des modifications osseuses des articulations. On note également la détérioration des ligaments et une inflammation de la membrane synoviale.

L’arthrose du genou se manifeste beaucoup plus chez les femmes qui ressentent par ailleurs plus de douleurs du genou et d’incapacité que les hommes atteints. Bien que les symptômes de l’arthrose du genou varient d’un patient à un autre, les patients souffrants présentent généralement des douleurs et raideurs articulaires. Ils peuvent aussi subir un gonflement du genou, des craquements ou grincements lors des mouvements de l’articulation.

Les douleurs du genou peuvent donc être identifiées par la personne souffrante ou par un clinicien. Ils peuvent augmenter au fil du temps au point de créer des douleurs nocturnes, des déficits sensorimoteurs et une limitation fonctionnelle grave. Cependant, la remarque est que ces douleurs du genou disparaissent chez la plupart des personnes effectuant une activité physique telle que la marche.

Soins de thérapie manuelle et exercice pour la douleur de genou

Si les anti-inflammatoires et les injections de corticostéroïdes semblent efficaces à court terme, il faut savoir que la pratique régulière d’exercices physiques procure les mêmes effets. Selon des études réalisées sur 206 patients, il a été remarqué que la physiothérapie manuelle et la kinésithérapie d’exercices améliorent considérablement les fonctionnalités physiques du patient. Leur efficacité est encore plus affirmée lorsqu’ils sont combinés aux soins habituels.

La physiothérapie d’exercice contre les douleurs du genou est composée d’un programme d’échauffement, d’exercices d’aérobic et de renforcement musculaire. Le patient sera également amené à réaliser des étirements musculaires et des exercices qui améliorent le contrôle neuromusculaire. Des exercices supplémentaires peuvent être ajoutés en fonction de l’évolution des fonctions physiques du patient. Un programme d’exercice devant être réalisé au moins 3 fois par semaine est nécessaire pour l’obtention de meilleurs résultats.

Quant à la physiothérapie manuelle, elle fait intervenir un ensemble de méthodes élaborées en vue de modifier la qualité et l’ampleur des mouvements de l’articulation et de ses tissus mous. Ici également, un programme de mouvements articulaires à réaliser à la maison doit être respecté pour pallier les douleurs du genou.

La meilleure accessibilité aux soins avec le service de kinésithérapeute à domicile

Le kinésithérapeute est un professionnel en matière d’exercice physique. Il pourra user de ses compétences pour jauger les capacités du patient et établir le programme approprié. Il est reconnu pour fournir l’assistance et le suivi nécessaire afin de pallier la perte d’autonomie et augmenter le bien-être.

Resultado de imagen de fisioterapia a domicilio Opter pour un kinésithérapeute à domicile est favorable au développement du relationnel. Il fait bénéficier au patient du confort et de la liberté qu’il lui faut pour s’exercer en toute quiétude. Avec l’aide de ses proches, le patient pourra surmonter facilement ses douleurs du genou. De plus, à domicile, la personne âgée profite de la sérénité de son cadre habituel. Elle n’est plus obligée de se déplacer à chaque séance pour recevoir ces soins.

 

L’IMPORTANCE DE L’EXERCICE THÉRAPEUTIQUE AVANT ET APRÉS UNE CHIRURGIE

Si la chirurgie est une situation généralement très difficile à vivre, elle l’est encore plus pour les personnes âgées. En effet, celles-ci sont plus fragiles et sont confrontées à plusieurs risques et difficultés, après une chirurgie. Pourtant, l’exercice physique thérapeutique permet non seulement de se préparer à l’opération, mais aussi de garder une autonomie et une indépendance après la chirurgie.

Impact de l’hospitalisation et la chirurgie sur les personnes âgées

Chez les personnes âgées, la principale conséquence d’un long passage à l’hôpital est le déclin fonctionnel. Le repos au lit pendant le séjour à l’hôpital entraîne une perte considérable et rapide, de la force dans les jambes et les pieds. Les patients hospitalisés peuvent également perdre de la puissance et la capacité de leur organisme à produire de l’énergie.

Quant à la chirurgie, elle est identifiée comme facteur d’augmentation de la perte musculaire. En cas d’opérations sensibles telles que les chirurgies proches du diaphragme, les patients peuvent être exposés à des conséquences plus graves. Dans ce cas précisément, l’immobilisation entraîne une inhibition réflexe du nerf phrénique ou de la ventilation pulmonaire, ce qui peut causer de graves complications.

Outre ses conséquences conduisant à la sédentarisation du patient, le stress chirurgical induit plusieurs effets physiologiques qui dégradent les fonctions cardio-pulmonaires et neurologiques. Les patients stressés font face à des risques de perte complète de leur mobilité ou de réadmission prolongée à l’hôpital. Cependant, le degré de ce déclin est relativement bas chez des personnes présentant une bonne condition physique préopératoire.

Limites et importance de l’exercice pré et post-chirurgie avec les patients

L’impact néfaste des opérations chirurgicales est une évidence. Pour limiter ces effets, il est important de déterminer si le patient est capable d’être opéré. Cette capacité se retrouve dans le niveau d’activité de la personne, qui renseigne également sur les facteurs de risques éventuels. Dans ce cadre, un programme d’exercices thérapeutiques de haute qualité permet de déterminer le moment propice pour une intervention. Il améliore l’état physique afin de permettre de supporter les répercussions de la chirurgie.

Selon des études récentes, l’activité physique préopératoire réduit les complications pulmonaires après une chirurgie cardiovasculaire. Après l’opération, elle accélère le rétablissement et réduit le temps de séjour en réanimation. Chez les personnes âgées ayant subi une chirurgie abdominale, les résultats post-opératoires tels que la récupération fonctionnelle ou la mortalité sont fortement liés à la forme physique du patient. Il en est de même pour les personnes souffrantes d’arthroses, qui nécessitent un remplacement articulaire.

Cependant, la fragilité de certaines personnes âgées peut être un frein à la réalisation de ces exercices. En effet, lorsqu’elles souffrent de maladie telle que l’insuffisance rénale chronique, ces personnes peuvent présenter une dynapénie, une invalidité et une sarcopénie. Néanmoins, cette altération de leur performance générale peut être inversée grâce aux exercices physiques. Ceux-ci sont encore plus efficaces lorsqu’ils sont pratiqués sous forme de séries d’entrainements.

Mieux accéder à ces soins avec le service de kinésithérapeute à domicile

La perte d’autonomie et le déclin cognitif auquel font face les personnes âgées lorsqu’elles sont hospitalisées sont également dus à la rupture avec leur quotidien. En fonction de la gravité de la maladie et de la longueur de la durée d’hospitalisation, les performances intellectuelles peuvent baisser.

De ce fait, lorsque vous avez la possibilité de recevoir des soins à domicile, l’hospitalisation d’une personne âgée doit être évitée au maximum. Grâce aux services d’un kinésithérapeute à domicile, le patient pourra se préparer à l’opération et ensuite guérir avec des repères connus. Consulter un kinésithérapeute compétent lui permettra de garder des habitudes bénéfiques, tout en se déplaçant et en profitant de la chaleur du cadre familial.

L’ARTHRITE RHUMATOIDE ET L’EXERCICE THERAPEUTIQUE 

Encore appelée polyarthrite rhumatoïde, l’arthrite rhumatoïde est une maladie susceptible de durer très longtemps et qui peut considérablement altérer la qualité de vie des gens qui en souffrent. Elle peut diminuer la capacité à effectuer les tâches quotidiennes, telles que préparer un repas ou passer l’aspirateur. Dans certains cas, marcher peut également être difficile.

Cette affection inflammatoire est caractérisée par un gonflement, une sensibilité et une destruction des articulations synoviales. Ceci entraîne une grave invalidité lorsque l’arthrite rhumatoïde n’est pas traitée. Il s’agit d’une maladie auto-immune résultant d’une attaque de la synovie par le système immunitaire. Les personnes souffrantes peuvent présenter des douleurs et raideurs articulaires à intervalles réguliers.

Les affectations les plus communes de l’arthrite rhumatoïde

Imagen relacionadaToutes les articulations peuvent être affectées, mais le plus souvent, ce sont les articulations des pieds, des mains, de l’épaule, des coudes, de la mâchoire, des chevilles, de la hanche et du genou qui sont atteintes. Une sensation de mal-être général, la fatigue, l’épuisement et la fièvre peuvent être également ressentis. D’après des études réalisées en Europe, l’arthrite rhumatoïde touche 77,5 % des femmes. Elle peut survenir à tout âge, mais demeure plus fréquente chez les individus âgés de 65 à 74 ans.

Pour mieux gérer cette maladie, il est possible d’opter pour des médicaments ou des injections anti-inflammatoires. Les médicaments thérapeutiques spécifiques peuvent être aussi utilisés, pour ralentir la progression de la maladie et la guérir dans certains cas. Cependant, il faut savoir qu’ils n’agissent pas sur la douleur et que leurs effets ne se remarquent que plusieurs mois plus tard. L’exercice physique apparaît alors comme la meilleure solution pour réduire la douleur et améliorer la fonctionnalité de l’articulation.

Limitations et motivations pour réaliser l’activité physique

Resultado de imagen de ejercicio terapeutico edad avanzada Malgré les nombreux bénéfices de l’activité physique pour surmonter l’arthrite rhumatoïde, la plupart des patients ont des difficultés à les effectuer. La peur de la douleur, des résultats négatifs et le manque de soutien sont les principaux obstacles à la réalisation d’exercices physiques. L’ennui, l’inaccessibilité des installations d’exercices, le manque de motivation et d’énergie sont autant d’autres facteurs qui empêchent la guérison des malades. Cependant, on remarque que les patients ayant bénéficié de motivations physiques et psychiques arrivaient à mieux gérer la maladie.

Les bénéfices de l’exercice avec kinésithérapeute

Dans la plupart des cas, les patients et les fournisseurs de soin de santé ne possèdent pas de connaissances suffisantes pour élaborer les programmes d’exercices adaptés à l’arthrite rhumatoïde. Avec un kinésithérapeute, le patient reçoit des soins appropriés à son état de santé et à ses capacités. Le kiné intervient pour aider le malade à dépasser ses peurs et à maintenir une activité physique régulière. De plus, réaliser les exercices avec un spécialiste apportant des encouragements procure une satisfaction personnelle, favorable à un meilleur rétablissement.

Resultado de imagen de artritis reumatoide y ejercicioLa commodité du lieu influence grandement la réalisation des exercices chez les patients. À la maison, les patients se sentent beaucoup plus en confiance. Ils ont envie de montrer à leurs proches, leur capacité à assumer leurs responsabilités. Ce faisant, le sentiment de douleur devient plus tolérable et laisse place à un sentiment d’appartenance.

Le patient souffrant d’arthrite rhumatoïde gagne plus vite en indépendance, en force, en flexibilité et retrouve sa mobilité. Avec le soutien d’un kinésithérapeute attentionné, le patient a beaucoup plus de facilité et de plaisir à effectuer l’exercice thérapeutique. Il retrouve la joie de vivre et le bonheur en prenant conscience de son efficacité personnelle. De plus, il bénéficie d’un suivi professionnel qui l’empêche de décliner dans son évolution.