QUE SAVONS-NOUS DU COMPORTEMENT SÉDENTAIRE ET DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE?

Il n’est pas toujours aisé de connaître le terme exact à employer entre une personne entraînée ou une personne active, une personne sédentaire ou une personne inactive. Très souvent les adjectifs utilisés ne sont pas les bons. Dans ce but, il y a eu des recherches pour clarifier ces termes et ses recherches ont été menées par les membres du Réseau de recherche sur le comportement sédentaire (SBRN). L’année 2017 a connu un consensus de terminologie à propos des différences entre ces concepts.

Quand on parle d’activité physique, il s’agit de tout mouvement du corps, qui est généré par la contraction des muscles du squelette, et qui tendent à augmenter la dépense en énergie au-dessus du taux métabolique, lorsque le corps est au repos. Cela se caractérise par la modalité, la fréquence, l’intensité, la durée et le contexte de la pratique. Depuis l’an 1985 et ce, grâce à Caspersen, l’exercice physique est considéré comme une sous-catégorie de l’activité physique, lorsqu’elle est planifiée, structurée, répétitive et favorise le développement et le maintien de la forme physique.

Pour les comportements sédentaires, il s’agit de toutes dépenses énergétiques inférieures ou égales à 1,5 MET (équivalent métabolique), lorsque la personne est en position assise, allongée ou couchée. Le principal indicateur utilisé pour déterminer le temps consacré à un comportement sédentaire, est le temps passé devant un écran.

Les comportements sédentaires pourraient ne pas avoir les mêmes conséquences physiologiques pour tous. Cela dépendrait de la nature exacte de chaque comportement, et du point de vue d’où il est observé, biologique ou énergétique. Les activités sédentaires qui demandent un effort cognitif induisent l’augmentation de concentration de cortisol, l’instabilité glycémique, un apport énergétique, et une diminution de l’équilibre parasympathique ou sympathique. Ce genre d’implications physiologiques est à prendre en compte à cause des comportements sédentaires, qui impliquent des tâches cognitives, et qui ont le profil d’une activité qui nécessite peu de mobilité, avec une composante de stress neurogène.

L’activité physique et le sédentarisme : les effets pour la santé au travail

De plus en plus, on suggère que le lieu de travail soit considéré comme un endroit où il est possible de pratiquer de l’activité, vu le nombre d’heure que les employés y passent chaque jour. Cela conduira à lutter contre le sédentarisme puisque la plus part de temps, les employés travaillent en position assise.

En 50 ans, la prévalence des métiers sédentaires aux USA a connu une hausse de 20%, et au même moment, les métiers où les employés sont physiquement actifs, ont diminués. En France, la majorité des employés sont assis à leur bureau pendant 10 heures par jour de travail. De plus, ce comportement sédentaire ne s’arrête pas au travail, et se poursuit en dehors des heures de travail.

Pour avoir des résultats efficaces, des programmes et des interventions d’activités physiques devraient être proposés aux employés qui travaillent dans l’enseignement supérieur, afin d’augmenter leur niveau d’activité. Il faudra également mettre en place des stratégies qui vont servir à briser cette période sédentaire. Il a été démontré que parmi les employés qui passent au moins 7h par jour, assis à leur bureau, les indicateurs de santé comme le tour de taille, l’indice de masse corporelle ou la masse grasse ne sont pas plus améliorer chez ceux qui sont à la fois actifs et inactifs. Ce qui suggère un potentiel impact négatif du temps sédentaire, sur le niveau d’activité physique effectué. Les employés du secteur tertiaire sont les plus concernés par ces résultats, et les interventions doivent alors les viser.

Pour pallier au problème que représente le sédentarisme pour les employés, notamment pour leur santé, il a été proposé des postes de travail debout, même si dans cette position, l’inactivité demeure. Toutefois, cette position est supérieure au 1,5 MET, soit 2 MET. La position debout n’est donc pas un comportement sédentaire. C’est une posture passive mais, des études ont prouvés cependant qu’elle n’augmente pas de manière significative la fréquence cardiaque et la dépense énergétique par rapport au repos. D’après les auteurs, les quelques augmentations qui sont observées de cette fréquence cardiaque et des dépenses énergétiques, sont surtout dues aux mouvements effectués par le sujet, pour passer de la position assise à la position debout. Après cela, il revient aux valeurs de repos, surtout chez les personnes économes en énergie. Aussi, certaines études n’ont pas trouvées d’impact à l’allocation de bureau debout, par rapport à la position assise classique, sur les profils métaboliques et la composition corporelle des employés du secteur tertiaire, qui sont les plus visés.

Tout cela peut expliquer la raison pour laquelle faire des pauses assises de façon régulières, peut conduire à améliorer la santé, plus que de rester debout passivement de manière permanente. Au cours de leurs recherches, Bailey et Locke ont démontrés qu’il n’y a que les pauses actives, qui consistent en de brèves périodes d’activité d’intensité légère. Elles représentent environ 2 minutes de marche toutes les 20 minutes. Mais, les pauses debout passives pourraient améliorer la santé cardio-métabolique chez les employés du secteur tertiaire.

Même si des recherches plus approfondies sont nécessaires sur les impacts exacts des pupitres debout et des pauses régulières, il nécessaire de conseiller une position debout active, telle que des pupitres de marche et de cyclisme, ou des pauses, et ce, quel que soit le niveau d’activité physique, effectué par les employés. Même si les nouvelles études sont justifiées, certains résultats prometteurs tendent à démontrer les effets bénéfiques d’activités comme la marche à pied ou à vélo sur la santé en général, le bien-être et les performances cognitives liées au travail chez les employeurs du secteur tertiaire. Des découvertes récentes ont aussi souligné les avantages cardio-métaboliques, qui ont été obtenus en interrompant le temps d’une position assise, et en utilisant des pupitres de marche actifs par rapport à une position assise prolongée. Des recherches futures vont devoir prendre en compte une variabilité interindividuelle potentielle dans les réponses à de telles stratégies. En effet, certaines personnes peuvent par exemple adopter des mécanismes de compensation, conduisant à une augmentation de la sédentarité en dehors du travail.

SCLÉROSES EN PLAQUES: AMÉLIORER SES CONDITIONS PHYSIQUES AVEC LA KINÉSITHÉRAPIE

La sclérose en plaques touche une grande partie de la population des jeunes et surtout des femmes. De récentes recherches ont montré les bénéfices de la kinésithérapie dans la guérison.
Le problème de la sclérose en plaques et les limitations motrices pour les patients

Encore appelée démyélinisation du système nerveux central, la sclérose en plaques est une maladie qui entraîne des défaillances nerveuses et physiques importantes. Les personnes souffrant de cette affection ont souvent peur d’aggraver les manifestations, ce qui peut entraîner un reconditionnement.

Cette maladie peut apparaître pendant l’enfance ou à la fin de la vie adulte. Elle se caractérise par une neurodégénérescence et une inflammation de l’axone, le prolongement de la cellule nerveuse. Le caractère chronique de la sclérose en plaques peut causer d’importants problèmes mentaux et physiques.
Le patient présente notamment une faiblesse musculaire qui entraine des dysfonctionnements moteurs tels que les démarches anormales, la spasticité, l’ostéoporose, des problèmes liés au fonctionnement de la vessie et de l’intestin. Les malades font également face aux troubles de l’équilibre, de la vision, de la déglutition et de la parole. La plupart d’entre eux se retrouvent donc fatigués et déprimés, incapables de supporter la douleur physique et morale. Il faut noter que les conséquences neurologiques peuvent être irréversibles.

Pour éviter l’augmentation des maux causés par la sclérose en plaques, les malades renoncent à l’effort. Ceci crée une inactivité propice aux maladies dépendantes de la santé, telles que l’obésité, le diabète, le cancer et les maladies cardiovasculaires. En effet, les capacités aérobic et cardiovasculaire sont de 30% moindres chez les personnes atteintes de sclérose. Pour soulager les patients, le recours à l’exercice physique est salutaire.

La réhabilitation à suivre avec le kiné et son effet dans l’amélioration de la fatigue et la musculature respiratoire

L’entrainement physique régulier permet de ralentir le processus de reconditionnement. Il améliore également les capacités physiques et mentales du patient sans crainte de rechute ou d’aggravation de symptômes.
Afin d’améliorer leur situation, il est important que les patients s’adonnent à un programme d’exercices suivi par un kinésithérapeute. Ces exercices sont catégorisés en fonction de leur domaine d’action par rapport aux manifestations de la sclérose en plaques. Ainsi, le patient aura à faire de la gymnastique cardio-respiratoire afin d’améliorer sa forme cardio-vasculaire. Ces exercices sont généralement pratiqués à intensité faible et apportent un bien-être à court terme. Ils favorisent l’augmentation de la capacité de travail et du pic du volume d’oxygène qui réduit la fatigue ressentie par le patient.
Le malade doit également entraîner sa force musculaire et son endurance. En effet, les membres inférieurs sont plus affectés que les bras. Il est donc bénéfique d’effectuer des efforts sur les jambes pour renforcer les muscles extenseurs et fléchisseurs du genou. Ceci améliore les performances de la démarche, altérée par la sclérose en plaques. L’entraînement pallie aussi l’invalidité causée par la perte progressive de la capacité de mouvement.
A ces exercices s’ajoutent des mouvements pour optimiser la santé des os, l’amplitude articulaire des mouvements et allonger les muscles pour que le patient gagne en flexibilité. D’autres exercices servent à rétablir l’équilibre, réduire la fatigue et perfectionner la qualité de vie du malade.

La meilleure accessibilité à ce soin avec le service de kinésithérapeute à domicile
Le kinésithérapeute est un professionnel qui sera très proche du malade. Il instaure une bonne relation amicale entre lui et le patient. Dès lors, celui-ci n’a plus de complexe à évoquer ses peurs ses douleurs et ses sentiments.

De plus, si l’état du malade ne lui permet de recevoir ces soins dans un cabinet, inviter un kinésithérapeute à domicile est le meilleur moyen de lui faciliter la tâche. Recourir à ses services est d’autant plus nécessaire si la personne atteinte de sclérose en plaques est très âgée. Dans toutes les situations, les services de kiné chez permettent d’être plus à l’aise et de profiter d’un cadre privé pendant la réhabilitation.

DOULEURS DU GENOU CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES ET DIMINUTION GRÂCE À L’ACTIVITÉ PHYSIQUE

Environ 60 % de la population vieillissante à partir de 45 ans souffrent des douleurs du genou. De bonnes habitudes physiques permettent de réduire la douleur et de récupérer.

Imagen relacionada L’arthrose est la maladie la plus répandue des arthrites. C’est une affection qui évolue progressivement et qui touche toutes les articulations. L’arthrose du genou est l’une des formes fréquentes et invalidantes de cette maladie. Elle est la première cause de dégradation de la qualité de vie chez les personnes âgées, en raison des conséquences graves qu’elle peut avoir sur leur autonomie. Afin de diminuer les symptômes et d’améliorer la qualité de vie, l’exercice physique s’impose.

L’arthrose du genou attaque l’articulation entière ainsi que le cartilage, les ligaments et les os. Elle a un impact négatif sur le sommeil, l’humeur et la mobilité. Elle commence généralement à la suite de situations d’inconfort prolongé. Cette maladie se caractérise par une usure précoce et des modifications osseuses des articulations. On note également la détérioration des ligaments et une inflammation de la membrane synoviale.

L’arthrose du genou se manifeste beaucoup plus chez les femmes qui ressentent par ailleurs plus de douleurs du genou et d’incapacité que les hommes atteints. Bien que les symptômes de l’arthrose du genou varient d’un patient à un autre, les patients souffrants présentent généralement des douleurs et raideurs articulaires. Ils peuvent aussi subir un gonflement du genou, des craquements ou grincements lors des mouvements de l’articulation.

Les douleurs du genou peuvent donc être identifiées par la personne souffrante ou par un clinicien. Ils peuvent augmenter au fil du temps au point de créer des douleurs nocturnes, des déficits sensorimoteurs et une limitation fonctionnelle grave. Cependant, la remarque est que ces douleurs du genou disparaissent chez la plupart des personnes effectuant une activité physique telle que la marche.

Soins de thérapie manuelle et exercice pour la douleur de genou

Si les anti-inflammatoires et les injections de corticostéroïdes semblent efficaces à court terme, il faut savoir que la pratique régulière d’exercices physiques procure les mêmes effets. Selon des études réalisées sur 206 patients, il a été remarqué que la physiothérapie manuelle et la kinésithérapie d’exercices améliorent considérablement les fonctionnalités physiques du patient. Leur efficacité est encore plus affirmée lorsqu’ils sont combinés aux soins habituels.

La physiothérapie d’exercice contre les douleurs du genou est composée d’un programme d’échauffement, d’exercices d’aérobic et de renforcement musculaire. Le patient sera également amené à réaliser des étirements musculaires et des exercices qui améliorent le contrôle neuromusculaire. Des exercices supplémentaires peuvent être ajoutés en fonction de l’évolution des fonctions physiques du patient. Un programme d’exercice devant être réalisé au moins 3 fois par semaine est nécessaire pour l’obtention de meilleurs résultats.

Quant à la physiothérapie manuelle, elle fait intervenir un ensemble de méthodes élaborées en vue de modifier la qualité et l’ampleur des mouvements de l’articulation et de ses tissus mous. Ici également, un programme de mouvements articulaires à réaliser à la maison doit être respecté pour pallier les douleurs du genou.

La meilleure accessibilité aux soins avec le service de kinésithérapeute à domicile

Le kinésithérapeute est un professionnel en matière d’exercice physique. Il pourra user de ses compétences pour jauger les capacités du patient et établir le programme approprié. Il est reconnu pour fournir l’assistance et le suivi nécessaire afin de pallier la perte d’autonomie et augmenter le bien-être.

Resultado de imagen de fisioterapia a domicilio Opter pour un kinésithérapeute à domicile est favorable au développement du relationnel. Il fait bénéficier au patient du confort et de la liberté qu’il lui faut pour s’exercer en toute quiétude. Avec l’aide de ses proches, le patient pourra surmonter facilement ses douleurs du genou. De plus, à domicile, la personne âgée profite de la sérénité de son cadre habituel. Elle n’est plus obligée de se déplacer à chaque séance pour recevoir ces soins.