L’ACTUALITÉ DES MALADIES CHRONIQUES INVALIDANTES

Les maladies chroniques invalidantes constituent un handicap assez répandu, et environ une personne sur cinq en souffre en France. Il s’agit du diabète, des hépatites, des maladies cardiovasculaires, de l’insuffisance rénale chronique, des cancers, des maladies respiratoires, et bien d’autres maladies qui peuvent être handicapantes. En effet, les patients peuvent se retrouver limités dans leur mobilité au quotidien, entraînant alors une prise en charge au cours de la période de crise, qui peut être de quelques heures ou de quelques années, suivant les cas. Les maladies chroniques sont presque toujours de longues durées. Elles évoluent dans le temps, sont souvent invalidantes de façon partielle, et peuvent générées des complications.

Tellement nombreuses, les maladies chroniques ne sont pas encore bien connues par les organisations du travail. De ce fait, leurs effets sont méconnus et le personnel et les dirigeants des entreprises, ne sont pas souvent au courant des difficultés que peuvent rencontrer les personnes visant avec une maladie chronique. Malheureusement, cela entraîne dans bien des cas, l’isolement de l’employé par ses collègues.

Les personnes souffrantes de maladies chroniques rencontres des difficultés lors de la réinsertion dans le monde professionnel, lorsqu’elles ont dues abandonner leur précédent emploie, ou de la reprise d’emploi. En effet, cela représente une grande source d’angoisse pour eux, à cause des effets secondaires dus à la maladie et aux traitements comme la fatigue. Le temps d’arrêt de la maladie peut jouer également et provoquer du stress. Tout cela engendre chez les patients qui reprennent le travaillent, la peur de parler de leur maladie, la peur de ne plus être à la hauteur ou d’être regardé autrement. Par ailleurs, le fait d’avoir à quitter la maison, de se réorganiser à cause des traitements et de la longue absence du lieu de travail, le fait de devoir se familiariser à nouveau avec les outils de travail etc. sont tout autant de chose que doivent gérer les patients, lorsqu’ils reviennent de longs traitements.

Toutefois, malgré la peur du jugement, du rejet ou parfois de la pitié des autres qui les poussent à cacher leur maladie, une grande partie des patients atteints ont la capacité et volonté de continuer leur travail. Aussi, selon des études, le travail aide les patients à améliorer leur qualité de vie. En reprenant le travail, ils entament une étape, qui va les aider à se reconstruire et à guérir.

Notons que depuis l’année 2005, les maladies chroniques invalidantes sont considérées comme un handicap de façon officielle. Aussi, il est important de faire taire les préjugés, pour donner la chance aux patients de s’épanouir dans leur vie professionnelle, malgré la maladie.

Importance de la réhabilitation pour les maladies chroniques

On ne le sait pas, mais la première cause au monde de décès, est la maladie chronique. Il faut dire que les maladies chroniques sont en général accompagnées de période d’invalidité, mais également de risques de complications. Ce qui a pour résultat de compromettre la qualité de vie du malade.

Resultado de imagen de ejercicio terapeutico edad avanzadaLa réhabilitation des patients est une solution thérapeutique qui permet aux patients d’être accompagnés de façon individuelle dans une démarche de soin transversale. En générale, un programme est transdisciplinaire est proposé au malade. Les entraînements sont souvent suivis individuellement. Les patients pratiques des activités physiques qui leurs sont adaptées, grâce à la kinésithérapie. Leur alimentation est rééquilibrée pour répondre à leur nouveau besoin nutritionnel, et ils bénéficient d’accompagnement psychologique.

Tout cela permettra au patient de changer de comportement en ayant une connaissance plus approfondie de son mal. Il pourra mieux gérer son alimentation et s’intégrer plus facilement lors de la pratique d’activités physique. Le patient a alors un meilleur contrôle sur sa vie au quotidien et gère mieux sa maladie. Il s’organise mieux et sa qualité de vie s’en retrouve grandement améliorer.

Les bienfaits de la rééducation pour les maladies chroniques

Pour les malades atteints de maladies chroniques invalidantes, des soins coordonnées et réguliers leur sont très souvent nécessaires, selon le mal dont il s’agit. La réhabilitation leur permettra d’apprendre à mieux se gérer, afin de prévenir de possibles complications. Cela passe par la rééducation mais cela devra se faire accompagner d’un professionnel comme le kinésithérapeute par exemple. En effet, il peut y avoir des risques à le faire lorsque l’exercice n’est pas adapté. Ainsi il peut y avoir de dégâts aux muscles, aux articulations et même aux os.

Il ne s’agit pas de se mettre à faire beaucoup d’activités intenses, puisqu’il faut donner le temps au corps, le temps de se remettre de la maladie, selon les dégâts qui ont été causé. Le professionnel tient compte de la fatigue du patient, de son manque de motivation, et autres, pour établir un programme qui lui sera le plus adapté. Il faut noter que certains patients, sont toujours sous traitement, avec une situation médicale plutôt instable. Leur rééducation est alors compliquée à suivre hors du centre de rééducation par les professionnels qui les suivent, lorsqu’ils sont autorisés à rentrer chez eux. Cependant, les patients de maladies chroniques doivent être suivis régulièrement et pour cela, la rééducation à domicile est une bonne solution.

Une meilleure rééducation, grâce à la kiné à domicile

Les patients qui ont souffert de maladies chroniques, ont souvent une préférence pour la réhabilitation ou la rééducation selon le cas, chez eux, à domicile. Un peu comme pour les accidentés ou les patients qui ont passés une longue durée dans un centre hospitalier. La rééducation à la maison peut s’avérer être assez compliqué, à cause de la distance ou de la quantité des séances, qui peut être revue à la baisse.

Beaucoup de patients ont du mal à se rendre chez le kiné pour les séances de rééducation. Alors c’est le kinésithérapeute qui se déplace vers eux, pour les aider à l’autorééduction, comme on appelle la rééducation à domicile. Cela représenterait même une certaine économie, selon les organismes d’assurance-maladie. En effet, lorsqu’elle est faite à domicile, il y a la possibilité pour que la rééducation soit fragmentée. Ainsi, elle pourra être répétée selon les besoins du patient.

QUAND LE VIEILLISSEMENT PROVOQUE LA DÉGRADATION DU SYSTÈME IMMUNITAIRE

Le phénomène appelé immunosénescence ou immunopause, est une dégradation du système immunitaire, due au vieillissement. Il est caractérisé par plusieurs maux dont souffrent les personnes âgées, à savoir, l’altération de leur fonction immunitaire (ce qui est quantifiée par une réduction de l’immunité humorale et cellulaire), l’augmentation de l’inflammation et de l’oxydation, le contexte inflammatoire et oxi-inflammatoire, la production et la libération d’auto-anticorps conduisant à l’apparition de troubles auto-immuns, etc.

La dégradation du système immunitaire due au vieillissement est surtout générée par des facteurs biologiques comme par exemple la génétique, ou des interactions avec des facteurs environnementaux telle qu’une exposition à des agents infectieux, notamment le CMV, encore appelé le cytomégalovirus. Ils entraînent des altérations métaboliques qui ont pour cause un mode de vie malsain. Il peut s’agir de mauvais exercices pratiqués, d’un régime alimentaire inadéquat, de stress ou de trouble physiologique prolongé. Le vieillissement a d’influence surtout sur l’immunité à travers les changements de la structure et de l’activité du thymus que l’on nomme atrophie du thymus ; et de la réduction de la lymphopoïèse primaire.

Notons que le vieillissement est associé à une réduction de lymphocytes T naïfs, à une accumulation de lymphocytes T mémoire ainsi qu’à une réduction de la production d’anticorps. Le vieillissement est aussi associé à une diminution des cellules souches hématopoïétiques et de la fonction des cellules pro génitrices, ce qui conduit à une augmentation de la production de cellules de la lignée myéloïde et une réduction du potentiel lymphoïde. La qualité et le nombre de cellules pro génitrices lymphoïdes diminuent alors avec l’âge et le compartiment immunitaire cellulaire se déforme en une lignée myéloïde.

Comment un kinésithérapeute peut aider les personnes âgées

Au fil des années, le corps vieillit et par conséquent, se fragilise et subit des changements qui peuvent mener à des troubles. La dégradation du système immunitaire peut mener à des difficultés dans les mouvements du quotidien, une atrophie musculaire, des chutes, la perte de l’autonomie et bien d’autres maux.

La kinésithérapie est alors d’une grande aide et aide les patients à réduire l’apparition et l’impact de ses troubles. Grâce à des techniques qu’utilisent les kinésithérapeutes, ils permettent de mobiliser et de renforcer les muscles, pour pouvoir apporter des améliorations dans les capacités physiques des patients. Ces techniques permettent également d’augmenter l’autonomie des patients, dans leur vie de tous les jours. Le kiné peut exercer son métier ou il veut. En effet, cela peut se faire dans un hôpital, dans un cabinet libéral, dans une maison de retraite, dans un centre de rééducation, ou même à domicile.

Avant toute chose, il prend connaissance du dossier de son patient, et fait un bilan afin d’établir des objectifs et de déterminer les techniques appropriées pour les exercices à faire. Il peut s’agir de techniques de soins antalgiques, comme le massage, les ultrasons, la physiothérapie, etc. pour soulager le patient de tensions musculaires, de douleurs ; ou pour lui apporter simplement du bien-être et de la détente. Il peut également s’agir de techniques pour rééduquer. Cela peut se faire avec des appareils ou sans, comme la marche, le renforcement musculaire, etc. Ses exercices sont plutôt doux et parfaitement adaptés aux patients. Ils leur permettent garder et d’apporter des améliorations à leur capacité à se mouvoir.

Impact de l’activité physique sur le vieillissement

Un mode de vie sain peut préserver le cours normal du vieillissement et prévenir l’immunosénescence prématurée. Pour cela, il faut un régime alimentaire adapté et de l’activité physique. Cela dit, il a été démontré que l’activité physique induit des changements transitoires dans les réponses immunitaires au repos et au rétablissement à la suite d’efforts. Différents types d’entraînement peuvent être faits : l’exercice chronique, qui peut être défini comme un nombre répété d’activités physiques sur une période de temps courte ou longue ; l’exercice aigu aussi où il s’agit d’une seule séance d’exercice.

L’exercice chronique semble être un mode d’intervention des plus sûrs pour prévenir l’immunosénescence. De plus, il améliore l’efficacité de la vaccination antigrippale chez les personnes âgées, et ce, sans aucun effets secondaires. Selon des études récentes, l’exercice chronique aurait un effet positif sur la santé cardiovasculaire ainsi que sur le système immunitaire des patients.

Concernant les exercices aigus, les changements de la réponse immunitaire sont modifiés par le type et la forme de l’exercice. Il s’agit notamment de l’entraînement en endurance, en résistance ou en sprint. Ainsi, l’entraînement en endurance, qui se fait à travers des exercices réguliers de faible intensité à modérée, apporte souvent une amélioration sur le système aérobique et la fonction cardiorespiratoire, de même que les muscles exercés. Le patient peut donc pratiquer des sports comme : courir un marathon, nager ou escalader des montagnes par exemple. D’ailleurs, de plus en plus de personnes âgées se mettent à ce genre d’activités de nos jours. L’entraînement en résistance prend en compte toutes les formes d’exercices qui forcent les muscles squelettiques à se contracter sous l’effet d’une force qui résiste au mouvement avec ou sans équipement. Quant à l’entraînement de sprint, il est plus intense que les 2 autres. On parle là de courses à haute vitesse, de musculation, et autres ; et il convient aux personnes âgées ayant un âge moyen de 40 à 50 ans.

La kiné à domicile pour un meilleur accès au soin aux personnes âgées

La kinésithérapie à domicile, concerne surtout les patients âgés qui ont des difficultés à se mouvoir. Certains de ces personnes âgées, ne peuvent plus du tout se rendre par eux même au cabinet du kiné. Dans ces cas, la kiné à domicile reste la meilleure solution pour qu’ils puissent continuer à bénéficier de soins.

Malheureusement, il faut noter que même si le nombre de masseurs kinésithérapeutes a augmenté ces dernières années, le nombre de kiné qui se déplacent pour exercer uniquement chez les patients diminuent de plus en plus. Ce qui entraîne une certaine difficulté pour les patients, de se trouver un kiné qui accepte de se rendre au domicile des patients, pour les soins.

LA KINÉSITHÉRAPIE ET LE LYMPHŒDÈME

Le lymphœdème, qu’en savons-nous 

On parle de lymphœdème lorsqu’un liquide riche en protéine, vient s’accumuler de façon anormale sous la peau du bras ou de la jambe. Ce liquide appelé « lymphe », vient du système lymphatique, est incolore et contient des globules blancs. Normalement, le rôle de la lymphe dans l’organisme, est de le débarrasser des toxines, en s’écoulant du système lymphatique.

En général, le lymphœdème attaque les membres du corps, mais peut également attaquer d’autres endroits tels que la tête, le cou, l’abdomen, et même les organes génitaux. Notons que le lymphœdème peut toucher tout le monde, peu importe l’âge et le sexe. On le classe en deux catégories. Le lymphœdème primaire et le lymphœdème secondaire.

  • Lymphœdème primaire : cette forme est provoquée par le système lymphatique, qui se retrouve être défectueux. Ce trouble peut commencer très tôt dès la naissance, au moment de la puberté, ou dans la vie d’adulte ;
  • Lymphœdème secondaire : dans ce cas, le système lymphatique a subi des dégâts suite à un cancer, à une chirurgie, à une radiothérapie ou autre problème de santé, qui aurait nécessité une intervention.

Parmi les symptômes du lymphœdème, les patients se plaignent d’une sensation de lourdeur dans le membre concerné. La sensation d’être oppressée dans sa peau. Parfois ils ont des difficultés à porter des vêtements. Le lymphœdème peut entraîner d’autres troubles comme la cellulite, ainsi que la lymphangite. Cette dernière arrive lorsque les tissus conjonctifs et les vaisseaux lymphatiques subissent un gonflement.

Ces signes doivent être pris en compte, et être rapidement traité par un agent de santé, ou un thérapeute spécialiste en lymphœdème. En effet, non traités, cela peut déboucher sur l’œdème chronique. Ce dernier peut avoir de graves répercussions chez les malades, et peut les affecter de manière physique ou psychologique.

Le lymphœdème chez les malades du cancer

Chez les malades souffrant du cancer, on parle donc du lymphœdème secondaire. Au moment où le cancer détruit les tissus, les globules blancs s’accumulent à ces endroits pour aider à la guérison. Ce qui peut avoir comme effet secondaire, le lymphœdème. Le lymphœdème se déclenche surtout après l’intervention chirurgicale ou la radio thérapie.

Imagen relacionadaEn réalité, toute intervention chirurgicale qui entraîne un retrait de ganglions lymphatiques, peut avoir comme effet secondaire, le lymphœdème. Des cancers comme : le cancer du sein, des testicules, de la prostate, de la vessie, du colon, en sont un exemple. Toutefois, il faut noter que les patients sous traitement du cancer du sein, sont les plus exposés au lymphœdème secondaire.

 

La kinésithérapie, une solution du lymphœdème

Imagen relacionadaLe lymphœdème étant une accumulation anormale de lymphe sous la peau, il se manifeste souvent au niveau des bras et des jambes. Dans le temps, faire de l’exercice quand on souffre de lymphœdème était proscrit, car jugés dangereux. Mais des études récentes ont prouvées le contraire. En effet, faire de l’exercice apporte des améliorations aux patients, par exemple, en apportant de la force dans les membres atteints, et en corrigeant l’amplitude de leurs gestes. Ils retrouvent une qualité de vie fonctionnelle satisfaisante, et leur forme générale également s’en retrouve améliorer.

Cependant, il faut noter que le mieux pour effectuer ses exercices, est de contacter un kinésithérapeute. En effet, pour ne pas aggraver les symptômes du lymphœdème, des exercices adaptés doivent être faits et dans des conditions données. La kinésithérapie peut être considérée comme une vraie solution contre le lymphœdème.

 

La kinésithérapie à domicile, pour un meilleur accès aux soins de kiné

Imagen relacionadaFaire de l’exercice lorsque l’on souffre de lymphœdème, n’est plus interdit, et cela est même conseillé. Toutefois, ces exercices doivent être faits de façon accompagnée, par un kinésithérapeute. Ainsi, on observe souvent des améliorations flagrantes. Il peut s’agir de l’endurance, de la force musculaire, ou de la qualité de vie du patient. Lorsque les exercices sont bien faits, il n’y a aucune raison d’aggravation, d’où l’importance de la kinésithérapie.

Certains malades pour une raison ou une autre, ont du mal à se rendre chez le kinésithérapeute pour pratiquer les exercices. Heureusement, il est possible de se faire suivre chez soi, en pratiquant la kinésithérapie à domicile. En effet, le patient peut faire venir le kinésithérapeute, à la maison pour pouvoir faire ses exercices.

PARKINSON ET LES BÉNÉFICES DE L’ENTRAÎNEMENT DE LA FORCE

Dans certaines conditions, les fonctions du cerveau peuvent s’altérer. Les impacts de cette dégradation sont graves et obligent les victimes à vivre une situation très difficile. C’est le cas de la maladie de Parkinson qui résulte de la dégénération des cellules qui produisent la dopamine. Cette substance est en effet responsable des mouvements et du plaisir. Afin d’éviter la situation invalidante qui arrive progressivement, il est nécessaire d’associer au traitement normal, un programme de réentraînement à l’effort.

Cette maladie survient généralement après 50 ans. À part l’Alzheimer qui fait également ravage sur la santé, c’est l’affection neurodégénérative la plus fréquente. Elle se caractérise par une interruption de la transmission neurologique, due à l’absence de la dopamine dans le cerveau. Les personnes affectées par le Parkinson présentent une lenteur dans la coordination de leurs mouvements. Encore appelée akinésie, cette lenteur s’ajoute à la rigidité musculaire.

Le patient ressent aussi de fortes tensions dans les muscles, ce qui l’emmène à avoir une posture voutée pour diminuer la douleur. Le tremblement au repos ou au début d’un mouvement est le symptôme le plus connu. Cependant, il ne touche pas tous les malades. Ceux qui subissent ce malaise ont des difficultés à écrire et à effectuer certains gestes. Ils peuvent avoir des problèmes d’équilibre, un trouble du sommeil, la fatigue, la confusion et l’anxiété.

La maladie de Parkinson peut être causée par une exposition aux produits chimiques ou une mutation de gènes spécifiques. L’âge est considéré comme le premier facteur de risque, mais il arrive que des personnes de moins de 40 ans soient atteintes. Dans ce cas, on parle de Parkinson précoce et les individus sont souvent plus réceptifs aux divers traitements que les personnes âgées. Les thérapeutiques médicamenteuses ne contrôlant pas totalement la maladie de Parkinson, l’entraînement à l’effort apparaît comme une méthode efficace pour se sentir mieux.

Les bénéfices de l’entraînement de la force avec le kiné

La maladie de la substance noire n’est pas curable, mais les symptômes peuvent être soulagés. Les traitements initiés dans ce cadre impliquent la prise de substances qui simulent l’effet de la dopamine. Il est également possible de freiner et non d’arrêter la destruction des cellules. Cependant, la kinésithérapie et l’exercice physique sont des mesures non médicamenteuses à ne pas sous-estimer pour mieux vivre malgré la maladie de Parkinson.

Les exercices dont il s’agit ont pour but principal d’apprendre au patient à utiliser sa force. Il est question d’effectuer des étirements et des renforcements musculaires. Ils servent à diminuer le déséquilibre entre les muscles ouvreurs et les muscles antagonistes responsables des mouvements de fermetures. Ceci favorise aussi les mouvements rapides en flexion ou en extension.

La kinésithérapie permet d’effectuer des programmes d’exercices visant à faciliter la réalisation de mouvements de grande amplitude. Ces exercices améliorent les capacités d’adaptation à l’effort, la force musculaire, la posture et l’équilibre des patients atteints de Parkinson. D’autres stratégies cognitives, sensorielles et comportementales peuvent être associées pour de meilleurs résultats.

La meilleure accessibilité à ce soin avec le service de kinésithérapeute à domicile

Le kinésithérapeute est en mesure de choisir les exercices, leurs séries de répétitions ainsi que leur fréquence, en fonction de l’évolution de la maladie. En effet, le professionnel doit tenir compte des doléances et de la capacité du patient pour définir l’intensité et les horaires d’entraînement. Choisir les services d’un kinésithérapeute à domicile est alors le meilleur moyen de fournir un traitement personnalisé au malade.

Le soulagement de la maladie de Parkinson implique une attention particulière de la part du kinésithérapeute qui doit s’assurer d’effectuer un travail de mobilisation générale. La proximité relationnelle instaurée par le kiné favorise la communication et permet au malade de s’exprimer librement, afin que les séances se déroulent dans les meilleures conditions.

Le programme d’exercice doit être enclenché au plus tôt et prolongé. Pendant ce temps, être dans son cadre habituel et près de tout ce qu’il aime joue un grand rôle dans la volonté du patient à se concentrer sur sa récupération.

 

LE PROBLÈME DE L’ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL ET L’IMPORTANCE DE LA KINÉSITHÉRAPIE A COURT ET LONG TERME.

Aux États-Unis, près de 800.000 personnes âgées de la soixantaine subissent un AVC ordinaire ou récurrent chaque année. La prédominance des accidents chroniques dans cette partie du globe est estimée à 7 millions environ. Avec le vieillissement des populations, le nombre de personnes affectées pourrait augmenter dans le futur.

Imagen que contiene interior, suelo, persona, habitación de hospital Descripción generada con confianza muy alta Bien que les soins prodigués dans ce cadre aient été améliorés, plusieurs patients souffrent d’un problème de handicap après un AVC. Seulement 12% des personnes atteintes ont la capacité d’effectuer les activités basiques de la vie quotidienne, telles que les soins personnels et l’alimentation. Le reste des patients n’ayant pas pu recouvrir leurs capacités font face à une perte de mobilité et d’autres conséquences qui leur rendent la vie difficile. Ces patients sont alors obligés de recourir à une assistance humaine.

Quelles sont les séquelles après un AVC ?

L’accident vasculaire cérébral (AVC) résulte d’une défaillance de la circulation sanguine. Ce défaut affecte une partie du cerveau et produit des conséquences directes sur les compétences contrôlées par cette partie du cerveau. Les séquelles après ce type d’accident peuvent être très graves sur le bien-être et la qualité de vies des patients

L’AVC est responsable de handicaps moteurs chroniques. Imagen que contiene persona, mobiliario, hombre Descripción generada con confianza altaLes patients touchés sont régulièrement hospitalisés pour des problèmes neurologiques. L’accident affecte la plasticité neuronale et altère surtout les fonctions motrices en entrainant une paralysie complète ou une hémiplégie. Ce dernier terme désigne la paralysie d’un ou de plusieurs parties du corps. Le patient peut alors présenter une incapacité à garder son équilibre et des troubles de la mémoire dans certains cas.

L’aphasie, entendue comme l’ensemble des troubles de la communication linguistique et de la compréhension, est l’une des répercussions graves des AVC. À ces maux s’ajoute la possibilité de perdre les facultés sensorielles, de présenter des troubles visuels et des perturbations du mécanisme de déglutition. Il faut noter que ces dernières années en Europe, le nombre de décès dus aux AVC a considérablement diminué grâce à une pratique intense de la kinésithérapie.

L’influence de la kinésithérapie sur l’amélioration de la santé après un AVC

Afin de diminuer la gravité de l’impact et prévenir les risques de ce type d’accident, la kinésithérapie s’impose. La kinésithérapie joue un rôle important dans la guérison de plusieurs pathologies affectant les aptitudes fonctionnelles. Les AVC n’y font pas exception lorsque le patient suit des séances régulières de kinésithérapie.

D’après une nouvelle étude, les AVC et leurs séquelles sont plus graves chez les personnes ne pratiquant aucune activité physique ou les personnes atteintes de fibrillation atriale ou auriculaire. Dans tous les cas, il est prouvé qu’un programme d’exercices exécutés sous le suivi d’un kinésithérapeute est très utile dans la rééducation des patients. En effet, la kinésithérapie favorise l’angiogenèse cérébrale et la plasticité neuronale tout en diminuant l’excitotoxicité et l’inflammation.

Les exercices à effectuer induisent des neuroprotecteurs endogènes qui améliorent à court terme l’activation des muscles affectés et diminue à long terme le risque d’AVC. Ils constituent également des outils de détection de dysfonctionnements fonctionnels, avertissant sur la survenue éventuelle d’un AVC. Pratiquée de manière régulière, la kinésithérapie permet de diminuer la gravité des conséquences d’un AVC.

D’après des études réalisées sur l’économie les patients soignés à domicile dépensent moins pour l’état et présentent de meilleurs résultats. Les services de kinésithérapeute à domicile, pourrons vous permettre de recevoir des soins dans un cadre agréable et familier..

 

SOINS PALLIATIFS : QUEL EST LE RÔLE DU KINÉSITHÉRAPEUTE  ?

Afin de permettre aux personnes en fin de vie de passer des instants heureux, les soins palliatifs apportent leur contribution. Ils peuvent être prodigués non seulement dans les hôpitaux, mais aussi dans les maisons.

Les soins palliatifs sont reconnus pour améliorer la qualité de vie des patients souffrant d’une maladie potentiellement mortelle. Ils sont fournis au patient et à sa famille, afin de diminuer l’impact physique et psychique de la maladie. En effet, les patients dans une situation pareille présentent des besoins relatifs aux problèmes qu’ils rencontrent. Heureusement, la kinésithérapie apporte des solutions satisfaisantes pour améliorer leurs conditions. Elle peut être pratiquée en groupe dans les centres de santé ou chez le patient, afin qu’il soit plus proche de son environnement familier.

Les principaux problèmes et symptômes des patients en soins palliatifs

Resultado de imagen de tratamientos paliativos Offrir une prise en charge globale et active aux personnes en fin de vie, c’est le but des soins palliatifs. Ce type de soins vise la valorisation du temps restant, afin d’offrir au malade le plus grand confort possible. Ils ne guérissent pas la maladie, mais limitent ses effets sur le malade et son entourage.

En effet, quelle que soit sa gravité, la maladie inflige un malaise physique, difficilement supportable par le patient. Lorsque cette maladie conduit à la perte du patient, il est encore plus difficile pour lui d’accepter sa fin. De ce fait, le corps exprime sa détresse physique à travers divers symptômes tels que la douleur, que les soins palliatifs permettent de maîtriser.

Un patient sous de tels soins peut également présenter une incapacité fonctionnelle qui constitue d’ailleurs un problème majeur. Le malade aura alors des difficultés à marcher et à coordonner ses mouvements. Il perd donc en équilibre et en souplesse. Sa faiblesse généralisée peut causer la toux, un essoufflement, l’anorexie, la constipation ou les occlusions digestives. À ces malaises physiques s’ajoutent l’anxiété et les troubles du comportement, découlant de l’angoisse de mourir.

La kinésithérapie et ses avantages dans ces situations

C:\Users\33619\AppData\Local\Packages\Microsoft.Office.Desktop_8wekyb3d8bbwe\AC\INetCache\Content.MSO\DE78518F.tmp Les soins dont il s’agit peuvent être réalisés sur des patients souffrant du cancer, du VIH ou de toutes autres maladies graves, dont la progression entraînerait une mort certaine. Pour tous ces types de maladies, il a été prouvé que la kinésithérapie fournit d’excellents soins palliatifs. Elle se base sur la force et les capacités mécaniques des patients, pour définir un programme d’exercices qui assurera les mouvements fonctionnels dans leur vie quotidienne.

Le patient peut également être soulagé par des procédés d’hydrothérapie tels que la cryothérapie ou la hydrothérapie. L’efficacité de la kinésithérapie est encore plus prononcée dans la maîtrise des symptômes de la toux et de l’essoufflement. Ces manifestations diminuent considérablement après quelques séances d’exercices de dégagement des voies respiratoires avec le kinésithérapeute. Enfin, il faut retenir que plusieurs autres techniques peuvent aider le malade à se rééduquer et à améliorer ses capacités. Seul un professionnel du métier saura élaborer les exercices adaptés à l’état du patient.

Opter pour les services d’un kinésithérapeute à domicile

Resultado de imagen de fisioterapia a domicilio Il est bien de recevoir des soins palliatifs de l’hôpital, mais se faire soigner avec la même efficacité chez soi, c’est encore mieux. Choisir d’obtenir les services d’un kiné à domicile permet au patient de bénéficier de soins de qualité, sans avoir à ressentir le stress et l’angoisse de l’hôpital. En étant dans son cadre privé, le malade accepte plus facilement la situation qu’il vit. Être proche des gens qu’il aime lui permet de mieux gérer la douleur et les autres symptômes physiques.

Solliciter l’aide d’un kinésithérapeute à domicile est le moyen le plus efficace pour que le patient et sa famille bénéficient du meilleur soutien émotionnel, social et psychologique. Le kiné saura installer une relation de confiance et d’amitié avec le patient, qui n’opposera aucune résistance psychologique aux soins palliatifs.